Les sociétés civiles africaines et les dirigeants se retrouvent, à compter de ce lundi 29 août 2022, au Gabon, pour définir la position des Etats du continent sur le climat. Ces travaux, qui se poursuivront jusqu’au 1er septembre prochain, permettront de mieux préparer la COP27 prévue en novembre prochain, en Egypte.
L’ONU Climat ainsi que d’autres partenaires comme le Programme des Nations Unies pour le développement, le Programme des Nations Unies pour l’environnement et le Groupe Banque mondiale participent, la Banque africaine de développement et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique prennent part aux travaux de la semaine africaine du climat 2022, qui ouvre ses portes à Libreville, la capitale du Gabon.
Dans un communiqué, le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), indique que «l’événement est conçu pour créer une dynamique avant la pré-COP27 qui se tiendra en République Démocratique du Congo et la COP27 en Égypte», ajoutant que les travaux permettent d’évoquer «le renforcement de la résilience face aux risques climatiques, l’accélération de la transition vers une économie à faible taux d’émission et le renforcement des partenariats pour résoudre les problèmes urgents».
Ce cadre rassemble des membres de gouvernements, des agents du secteur privé, des agents municipaux, des communautés autochtones, des jeunes et la société civile. L’édition 2021 de la Semaine africaine du climat, tenu en Ouganda, avait rassemblé quelque 4 500 participants. Surnommé «deuxième poumon de la terre», après l’Amazonie, le Gabon a été rétribué par des fonds internationaux pour sa contribution à l’absorption du CO2 dans le monde.
Une première pour un pays africain. Ce pays d’Afrique centrale a en effet mis en place des programmes de préservation de sa forêt, qui recouvre 90% de son territoire. Le Gabon plaide pour l’instauration dans le monde de «crédits biodiversité» basé sur le modèle des crédits carbone.
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