Séisme en Turquie : Atsu, Nkam, Bahoken… Ces footballeurs africains dont le destin a basculé


Lecture 2 min.
Christian Atsu
Christian Atsu

Plus de 20 000 personnes ont perdu la vie suite aux tremblements de terre survenus dans la nuit de dimanche à lundi en Turquie et en Syrie. Et tous les footballeurs africains n’ont pas pu y échapper…

Jeudi, la Fédération camerounaise de football a officialisé une information que beaucoup de supporters craignaient depuis l’annonce de la catastrophe : le décès de l’international amputé Elvis Nkam, star de la discipline. Agé de seulement 28 ans, le Camerounais a eu un destin des plus tragiques. Après avoir été désigné meilleur joueur de la Ligue de football camerounaise pour amputés en 2021 avec son club d’Abakwa Boys AFC de Bamenda, Nkam avait réalisé le grand saut pour l’Europe et rejoint Malatya et la Turquie en décembre dernier. Le séisme a malheureusement fait effondrer l’hôtel où il logeait, provoquant son décès, ainsi que celui de trois de ses coéquipiers iraniens.

https://twitter.com/AllezLesLions/status/1623791697934024714

A l’heure où nous écrivons ces lignes, nul ne connaît encore le sort de l’international ghanéen Christian Atsu, passé par Chelsea, Porto et Newcastle. Une chose est sûre : l’ailier d’Hatayspor se trouvait sous les décombres suite au séisme. Mardi, son club avait indiqué qu’il a été secouru. Sauf que, depuis, le meilleur joueur de la CAN 2015 demeure introuvable. «Il est toujours porté disparu. Le club n’arrive pas à le trouver parmi tous les hôpitaux», a fait savoir mercredi son agente d’image, Gaynor Fascione, auprès de l’AFP. Depuis, beaucoup se demandent si le Black Star a réellement été secouru et les heures qui défilent sans nouvelles ne sont malheureusement pas bon signe.

Bahoken « passé à côté de la mort »

La famille de l’international camerounais Stéphane Bahoken peut en revanche respirer. Alors qu’il se trouvait dans un hôtel d’Antioche, ville rasée par le séisme, pour affronter Hatayspor avec son club de Kasimpasa, l’ancien attaquant d’Angers s’en est miraculeusement tiré. « Je me suis accroché à mon lit et j’ai attendu que ça passe. On a eu de la chance que notre hôtel soit parasismique. Et à la suite de ça j’ai récupéré toutes mes affaires et j’ai rejoint mes coéquipiers. Il y en a qui étaient pieds nus. On s’est attendu devant l’hôtel », a raconté le Lion Indomptable sur les ondes d’Europe 1. «En voyant les immeubles écroulés en face de l’hôtel, je me dis que l’hôtel aurait pu tomber sur ma tête. On aurait pu vraiment décéder à cause de ce séisme. On est vraiment passé à côté de la mort tout simplement.» Tout le monde ne peut malheureusement pas en dire autant et le bilan continue de monter chaque jour un peu plus…

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News