La Guinée-Bissau vibre au rythme de la préparation du second tour de l’élection présidentielle, prévu le 29 décembre 2019. Pour garantir l’effectivité du vote, le Portugal a offert du matériel électoral d’un coût de 100 000 euros.
En attendant le jour du scrutin prévu le 29 décembre prochain, la Commission nationale électorale de Guinée-Bissau se meut pour faire en sorte que toutes les conditions soient réunies, pour un scrutin sans anicroches. Pour atteindre cet objectif, elle peut compte sur le Portugal, l’ancienne puissance coloniale, qui vient de remettre du matériel électoral d’un coût de 100 000 euros (65 millions de FCFA). Ledit matériel est « composé de bulletins de vote, de procès-verbaux sommaires et procès-verbaux de protestation et de plaintes, ainsi que des exemplaires des procès-verbaux constitutifs, des procès-verbaux de tabulation et des listes de vote ».
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’est pas aussi en reste, pour avoir injecté 1,5 million de dollars (750 millions de FCFA) dans le déroulement du processus électoral bissau-guinéen. En attendant le jour J, les deux candidats sont en train de sillonner le pays dans le cadre de la campagne électoral, pour tenter de rallier les électeurs à leur cause. Ce deuxième tour des élections présidentielles en Guinée-Bissau opposera deux anciens Premiers ministres, en l’occurrence Umaro Sissoco Embalo, soutenu par le Mouvement pour l’Alternance démocratique et Domingos Simoes Pereira du Parti africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert.
Il s’agit d’un scrutin dont il est attendu que les résultats retracent une nouvelle trajectoire, en mettant fin à un cycle de crises politiques sans précédant dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
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