Partie 1 – Si chaque fois que vous avez envie de changer de tête, vous vous y prenez bien, vous verrez que cela peut devenir une magnifique occasion de créer une vraie rencontre avec votre coiffeur. Cette aventure nouvelle doit toujours être prometteuse de belles émotions et de plaisir. Si vous savez, étape 1, que votre coiffeur est avant tout à votre écoute.
Admettez que vous ne pouvez plus continuer à accepter que l’on vous taille la crinière sans jamais faire cas de votre personnalité. Vous êtes l’initiatrice du projet, vous devez pouvoir exprimer librement vos désirs, vos craintes, mais surtout vos réels besoins. Si vous ne vous ouvrez pas les portes de cet espace d’expression, comment voulez-vous ne pas être déçue, voire même dépitée, quand le désastre sera venu ! Croyez-moi, et vous l’avez déjà vérifié à vos tristes dépens, la mode a bien souvent des humeurs qui ne sont pas tout à fait compatibles avec les vôtres.
Aussi, la condition ultime pour être vraiment satisfaite en fin de parcours, c’est de réussir à que votre coiffeur accommode la tendance générale de ladite mode à votre sauce. Même si bien des fois, en matière de mode et beauté, la majorité des femmes donne franchement l’impression qu’elles agissent en meute avec un mimétisme certain ; il n’en demeure pas moins vrai qu’elles aspirent dans leur for intérieur à exister par elles-mêmes, en montrant au grand dam de certains qu’elles sont aussi capables de se choisir et créer un style et une image qui leur sont propres. En résumé, tout en demeurant rageusement tendance elles ne tiennent pas clouer leur personnalité au pilori des diktats de la mode.
En matière capillaire comme pour le reste d’ailleurs, un vrai styliste n’est en réalité rien d’autre qu’un excellent observateur. Une sorte d’œil radar doublé d’une immense oreille. Sans ces deux indispensables qualités, la notion de Coiffeur-Visagiste se révèle n’être qu’un générique pompeux et vide de tout sens ; quand on constate qu’à l’ouvrage le technicien se contente de transposer une forme « type », une sorte de « chapeau » prêt à poser invariablement sur chacune de vos têtes sans autre considération. Car, je vous l’accorde, quoiqu’il veuille bien en dire, le chaudron, le plumeau à frange ou le paillasson qu’il vous a déposé au dessus du ciboulot ne ressemble à rien ; et dire que vous l’aviez largement pressenti. Si seulement vous aviez osé l’ouvrir !
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