Après le Palais des Congrès de la porte Maillot à Paris, le Théâtre Mohammed VI de Casablanca abritera, le 5 novembre prochain, le forum intitulé : « la diaspora congolaise au Maroc face à l’émergence de l’économie numérique au Congo ».
Calqué sur le même principe que le forum du 28 mai dernier à Paris, à savoir mettre en relation la Diaspora au contact des opérateurs économiques au Congo, SDA ira à la rencontre de la communauté congolaise du Maroc. Sur cette réunion d’adaptation à la nouvelle économie comme progrès social et juridique, les organisateurs espèrent accueillir près de six cents personnes venant du Maghreb, de l’Ukraine et même de la Chine. Des représentants des ministères de l’industrie, du TIC et de l’intérieur ont promis d’effectuer le déplacement.
Ce forum s’inscrit dans le cadre de la restructuration de la Diaspora souhaitée par SDA. Depuis l’avènement de cette ONG dans le giron de la société civile à l’étranger, l’association créée par Yves Castanou et William Bongho va au plus près des Congolais dans leurs lieux de résidence, si loin soit-il du pays d’origine, afin de les inciter à porter un regard nouveau sur le pays qui les a vu naître et parfois qui a dû financer leurs bourses d’études. C’est une révolution tranquille des mentalités qui s’opère peu à peu au sein de la communauté.
Même la cartographie préétablie des lieux de rencontres essentielles de la Diaspora se modifie. A Paris et autres villes de France s’ajoutent à présent des villes d’autres pays. Aujourd’hui, c’est Casablanca. Le choix du Maroc, un pays aux avancées technologiques considérables en Afrique subsaharienne, prouve à nouveau cette volonté de diversification. La plupart des résidents congolais poursuivent des cycles d’études dans les TIC à la fin desquelles, ce bassin de main-d’œuvre et d’investisseurs potentiels pour leur pays d’origine cherchera à revenir au Congo.
Comment intéresser ou insérer cette ressource humaine au développement du pays ? SDA anticipe et révolutionne les canaux classiques de recherches de solutions en apportant des réponses fondamentales. Par exemple, gardons en mémoire l’une des résolutions du forum parisien qui consiste à créer un fonds solidaire en faveur des investisseurs de la Diaspora. Le dossier administratif est sur le point d’être finalisé.
Parmi les autres projets à court terme, SDA tiendra un colloque sur la santé le 10 décembre prochain à Paris. Un seuil a été désormais franchi : avec SDA, la société civile colle aux efforts gouvernementaux ; ensemble, ils œuvrent pour le bien-être de nos populations.
L’enjeu de l’ancrage de SDA dans le paysage de la Diaspora était jusque là théorique. Au fur et à mesure, elle devient méthodique. Elle marque les esprits et accroît sa propre notoriété. Nous fondons l’espoir que le forum au Maroc obtiendra un succès identique à celui de la rencontre parisienne, et qu’il en ressortira un foisonnement de projets en faveur des populations congolaises.
Plus d’information sur le site fonumcongo.org