Le Royaume du Maroc est confronté à une affaire choquante de trafic de bébés suite au démantèlement d’un vaste réseau à Fès. Cette opération, orchestrée par la police judiciaire de la ville, a mené à l’arrestation de 30 individus, y compris des policiers, un médecin et des infirmiers. Tous impliqués dans des activités criminelles liées au trafic de nouveau-nés et au chantage pour obtenir des services de santé publique.
Selon des informations fournies par l’agence de presse MAP, le réseau criminel exploitait la vulnérabilité de femmes célibataires, achetant leurs bébés pour ensuite les vendre à des familles désireuses d’adopter. Cette opération révèle une pratique abominable où des enfants sont traités comme de simples marchandises.
L’enquête en cours met en lumière des complicités au sein des établissements médicaux et des services de sécurité. Cela suggère une organisation bien huilée et étendue à travers plusieurs villes du pays. La justice s’emploie désormais à comprendre l’étendue de ce réseau et à identifier tous les participants afin de le démanteler dans sa totalité.
Complicités et conséquences
Le scandale suscite une indignation profonde parmi la population marocaine. Les appels se multiplient, de la part de la société civile et des organisations de défense des droits humains, pour une enquête rigoureuse et des sanctions sévères à l’encontre des fautifs. Et surtout remonter au sommet de cette pyramide criminelle qui tend à se développer au Maroc. Outre le trafic d’êtres humains, les forces de sécurité ont aussi mis à jour des pratiques de vol de médicaments. Il faut rappeler que les hôpitaux du Maroc sont régulièrement au centre de scandales de détournement de matériels, sans que le pouvoir ne réussisse à trouver comment y mettre fin.
Le gouvernement, quant à lui, a promis de renforcer les contrôles sur les maternités et les procédures d’adoption pour prévenir de tels agissements. Mais au cœur de cette affaire, le drame humain est palpable : des femmes en détresse et des enfants dont les droits les plus élémentaires sont bafoués. Les ,organisations de défense des droits de l’homme espèrent que justice rendue pour ces victimes, à travers une réparation et un accompagnement adéquats.