La frasque de trop ? L’acteur, qui n’en est pas à ses premiers démêlés avec la justice, est interrogé par la police pour avoir frappé un homme avec un couteau au cou, lui sectionnant une veine. Les jours de la victime ne sont pas en danger, mais l’acteur devra répondre de son geste, qui risque de lui coûter une lourde peine de prison.
L’acteur Samy Naceri était toujours en garde à vue vendredi soir, où il devait être interrogé par la Police judiciaire parisienne sur une «tentative d’homicide à l’arme blanche» contre un homme dont les jours ne sont pas en danger, rapporte Le Figaro.
Les faits remontent à jeudi après-midi, indique le journal citant une source policière. L’acteur se rend chez une amie avenue Kleber, à Paris, quand il découvre aux côtés de celle-ci un homme. S’ensuit une rixe au cours de laquelle l’acteur frappe celui-ci au cou, lui sectionnant une veine. La victime a dû subir une intervention chirurgicale mais ses jours ne sont pas en danger. Reconnu par des témoins dans la rue, Samy Naceri a été interpellé dans la soirée à son domicile du XVe arrondissement. Les tests sanguins diront s’il était sous l’emprise de drogues ou d’alcool.
Samy Naceri, connu entre autres pour son rôle de chauffeur intrépide dans la saga Taxi, produite par Luc besson, n’en est pas à ses premiers démêlés avec la justice. L’acteur, 47 ans, a été condamné à plusieurs reprises pour des faits de violences, d’outrages, de conduite en état d’ivresse ou encore d’excès de vitesse.
«On est des hommes, on a nos démons»
Le 5 novembre 2008, il est condamné à six mois de prison ferme et 7.500 euros d’amende pour avoir, à bord d’une voiture qu’il manœuvrait sans permis, renversé accidentellement une femme policier. En septembre 2007 pour l’agression d’un styliste dans un restaurant à Paris. Quelques mois auparavant, il écope de trois mois de prison pour des violences contre les employés d’une discothèque, et à six mois de prison en 2006 pour avoir injurié des policiers.
A sa sortie de prison en 2008, l’acteur, bien que lauréat avec ses partenaires du film Indigènes du prestigieux Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes en 2006, disait déjà avoir beaucoup de mal à convaincre les professionnels de lui faire confiance, évoquant notamment la frilosité des assureurs de le prendre en charge lors des tournages, dans un entretien à RTL. «On est des hommes, on a nos démons. On a nos qualités, nos défauts mais j’aime mon métier », avait-il alors déclaré. Que l’acteur aime son métier ou pas, cette nouvelle affaire ne plaidera certainement pas en sa faveur.