Samuel Eto’o contre-attaque : il saisit le TAS après son exclusion par la CAF


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Samuel Eto'o
Samuel Eto'o

Écarté de l’élection du Comité exécutif de la CAF, Samuel Eto’o saisit le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour contester son exclusion. Ce recours pourrait modifier le paysage du football africain à l’approche des élections de mars.

Samuel Eto’o ne renonce pas. Écarté par la Confédération africaine de football (CAF) pour l’élection de son Comité exécutif, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) conteste cette décision. Le 28 janvier, il a officiellement saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour tenter d’inverser la décision et réintégrer la course à ce poste stratégique.

Des accusations d’éthique et un passif judiciaire en cause

La CAF justifie son exclusion par des manquements à l’éthique. Samuel Eto’o est sanctionné pour son partenariat avec 1xBet, une entorse aux règles du fair-play selon la FIFA. Son passé judiciaire pèse également contre lui. En 2022, il avait écopé d’une condamnation à 22 mois de prison avec sursis pour fraude fiscale en Espagne, une affaire qui ternit encore son image auprès des instances du football.

Eto’o n’est pas seul à contester son exclusion. Jean-Guy Blaise Mayolas (Congo) et MacLean Letshwiti (Botswana) ont également déposé des recours. Mayolas a été recalé en raison d’une suspension de six mois infligée par la FIFA en 2015, tandis que Letshwiti n’a pas obtenu le parrainage de sa fédération. Ces contestations pourraient rebattre les cartes avant l’élection prévue en mars.

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Un enjeu politique au sein de la CAF

Cette affaire met en lumière les tensions internes à la CAF. Seidou Mbombo Njoya, ancien président de la Fecafoot et proche de Patrice Motsepe, actuel dirigeant de la CAF, n’a pas été affecté par ces exclusions. Cette situation soulève des interrogations sur d’éventuelles manœuvres en coulisses pour influencer l’issue de l’élection.

Le verdict du TAS est très attendu. Si Eto’o obtient gain de cause, il pourra briguer un poste clé et renforcer son influence sur le football africain. Dans le cas contraire, cette décision marquera un frein à son ascension administrative et confirmerait la volonté de la CAF d’imposer des critères éthiques stricts.

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