L’opportunité de la 18ème conférence de la CODATU a été saisie par nombre de participants pour organiser des ateliers et partager leurs expériences et projets. C’est le cas de LaVilleE+, qui a des projets de mobilité urbaine à Dakar, Antananarivo et Ouagadougou.
A Dakar,
Venue en partenariat avec le salon CODATU, LaVilleE+, une société d’assistance à maîtrise d’ouvrage, basée à Paris, est venue accompagner la conférence sur des cas d’usage en lien avec la mobilité urbaine. «Nous accompagnons des donneurs d’ordre, des municipalités, des politiques, des investisseurs dans des projets pour les aider à solutionner, accélérer les décisions ou améliorer les scénarios en matière de mobilité urbaine. On travaille en France et à l’international », explique Christophe Dumas, panéliste.
LaVilleE+ a eu à travailler sur des typologies de projets très variés, déclare notre interlocuteur. «Que cela soit de la restructuration urbaine, de la mobilité active». La société travaille sur tous types de projets, en lien avec la mobilité. «L’objectif étant de trouver des solutions avec les parties prenantes des villes dans lesquelles les partenaires inscrivent leurs projets», poursuit M. Dumas. LaVilleE+ est actuellement présente à Dakar pour travailler sur trois cas d’usage :
– L’amélioration de la mobilité urbaine, en faisant une place aux mobilités actives dans l’espace public. «Il s’agit d’analyser la place possible du vélo dans le centre-ville de Dakar, par rapport à la création du TER et du BRT. Pour arriver en centre-ville, comment introduire le vélo pour connecter le tout, trouver des solutions pour améliorer la mobilité, procéder au désengorgement, en tenant compte de tout ce qui est problématique, notamment le climat, l engorgement de l espace public et la pollution, dans la ville de Dakar».
– LaVilleE+ travaille aussi avec Antananarivo, à Madagascar. «On améliore la mobilité urbaine, en modernisant une ligne pilote dénommé Taxe-be. Là on est sur la ligne 119, où il y a déjà un système de bus mis en place. Seulement, à ce niveau, les autorités réfléchissent à améliorer pour aboutir à un système plus durable, avec de nouveaux bus, beaucoup plus fluide et plus agréable pour les usagers».
– Pour la ville de Ouagadougou au Burkina Faso, «on travaille à la création d’un réseau tertiaire en lien avec le réseau secondaire et primaire. Les autorités des transports veulent justement améliorer la desserte des quartiers et des communes fortement peuplées pour pouvoir les reconnecter au centre-ville en réduisant les congestions et les accidents de la route, notamment à moto».
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