Les instructeurs russes sont en train de vivre le calvaire en Centrafrique. Si ce ne sont pas des pertes en vies humaines, ce sont des blessés, souvent graves, que ces paramilitaires enregistrent. La dernière catastrophe en date, ce lundi 22 novembre, lorsqu’un hélicoptère transportant des instructeurs russes s’est écrasé dans un fleuve, à Bangui.
C’est un véritable cauchemar que vivent les instructeurs russes en Centrafrique. A travers la société Wagner, proche du Kremlin, ils ont été recrutés par les autorités de ce pays d’Afrique centrale, pour assurer leur sécurité et former des éléments des forces armées, notamment ceux chargés d’assurer la garde rapprochée des officiels. Seulement, leur séjour en terres centrafricaines n’est pas de tout repos. Il est plutôt ponctué de dangers.
Des instructeurs russes ont en effet échappé à la noyade, lorsque l’hélicoptère les transportant s’est écrasé, ce lundi 22 novembre 2021, dans le fleuve Oubangui, située dans la capitale centrafricaine, Bangui. « L’appareil s’est noyé dans le fleuve, juste à côté de l’Hôtel Oubangui », a indiqué une source de l’Agence Anadolu, précisant que « deux blessés graves » sont à déplorer.
Selon Corbeau News, c’est aux environs de 9 heures que l’hélicoptère, qui revenait des villes de provinces, est arrivé au camp de Roux avant de prendre une nouvelle direction. Le pilote aurait constaté, une minute après son décollage, que l’appareil avait des défaillances. Le pilote, voulant éviter de s’écraser sur les bâtiments d’habitation et alourdir les dégâts, a préféré diriger l’appareil vers le fleuve où l’inévitable crash a eu lieu, poursuit le journal.
Ce crash vient s’ajouter à la série de contrecoups dont sont victimes les instructeurs russes en Centrafrique. En effet, le samedi 2 octobre dernier, un convoi militaire des instructeurs russes de la société Wagner est tombé dans une embuscade tendue par des combattants du mouvement 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation), dans le village Bombo à l’Ouest de la Centrafrique.
« Les combats ont duré plusieurs heures jusqu’à l’arrivée d’un appui aérien russe sur les lieux qui a mis en débandade les rebelles. A la fin des affrontements, nous avons enregistré le décès de trois instructeurs russes et de deux rebelles du 3R », avait relaté Philomène Ndounda, préfet de Mambéré-Kadé, ajoutant que deux autres instructeurs russes avaient en outre été blessés.
Le mercredi 1er septembre dernier, une attaque survenue à l’Ouest de la République centrafricaine, près de la frontière avec le Cameroun, avait coûté la vie à un instructeur russe et un conducteur de camion, tués dans une embuscade. Tout compte fait, ce sont de lourds dommages que sont en train de subir les instructeurs russes, en Centrafrique, alors que leur présence en terres africaines suscite beaucoup de polémique.
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