Sahara : Zapatero appelle le Maroc et le Polisario à la paix


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Zapatero et Mohammed VI
Zapatero et Mohammed VI

La crise sécuritaire du Sahara Occidental est devenue, depuis un certain temps, une préoccupation internationale, en raison du terrorisme. Conscient de la situation qui se dégrade au fil des ans, l’ancien Président espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, a demandé au Font Polisario d’œuvrer pour une solution politique « réaliste » au Sahara. Mais, il a également lancé un appel à la paix au Maroc et aux « Sahraouis », pour la fin de ce conflit qui dure depuis 45 ans.

À l’occasion du premier anniversaire du Mouvement sahraoui pour la paix (MSP), qui s’est tenu mercredi dernier à Laâyoune, l’ancien président espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, qui était invité par visioconférence, a montré son attachement à la thèse de la « marocanité du Sahara », n’a pas expressément évoqué le Maroc ou le Polisario dans son discours, selon l’agence de presse EFE. Mais, Zapatero a prôné la paix.

« La paix est un accord, c’est céder, admettre qu’on n’a jamais tout à fait raison, car il est presque toujours vrai que l’usage de la force n’est pas la meilleure alternative », a-t-il déclaré, faisant allusion à la position tranchée du Maroc et du Front Polisario sur la question du Sahara. « 45 ans après le début de la guerre du Sahara, un retour à la paix est nécessaire entre les parties au conflit », a insisté Zapatero.

Les autres participants à ce forum organisé par le MSP, un mouvement fondé par Hach Ahmed Bericalla, ancien dirigeant du Polisario, ont insisté sur la nécessité d’un dialogue et d’un engagement pour avancer dans un conflit qui dure depuis près d’un demi-siècle, en raison de l’impossibilité de parvenir au moindre compromis entre les parties.

Par ailleurs, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est également réuni mercredi dernier pour débattre à nouveau de la question sahraouie. La désignation d’un nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara reste toujours en suspens, le précédent, l’Allemand Horst Köhler, ayant démissionné depuis mai 2019 « pour raison de santé ».

Cependant, toutes les tentatives pour nommer un nouvel Envoyé ont échoué, vu la difficulté pour le Maroc et le Polisario de s’entendre sur un nom. Pour rappel, le territoire est revendiqué à la fois par le Maroc et par la République arabe sahraouie démocratique (RASD), proclamée par le Front Polisario, en 1976. Ce mouvement dont l’objectif est l’indépendance totale du Sahara Occidental, est soutenu par l’Algérie.

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