L’Algérie et le Maroc ont relancé la bataille du Sahara Occidental, question qui a été soulevée lors de ce 33ème Sommet de l’Union Africaine, à Addis-Abeba, en Ethiopie, avec une charge du nouveau Président algérien, Abdelmadjid Tebboune.
Prenant la parole, dimanche 9 février 2020, à Addis-Abeba, en Ethiopie, le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, qui signait sa première participation à un sommet de l’Union Africaine en tant que chef de l’Etat, a saisi l’opportunité pour exhorter le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, à relancer le processus de règlement de la question du Sahara Occidental.
Pour ce faire, le dirigeant algérien, a proposé au Secrétaire général de l’ONU de nommer notamment un nouvel Envoyé spécial, après la démission de l’ancien Président allemand Horst Köller, en 2019 ; pour des raisons de santé. Parlant de « la juste cause sahraouie », Abdelmadjid Tebboune a insisté sur « le parachèvement du processus de décolonisation en Afrique ». des mots qui ont résonné très fort à Addis-Abeba.
Cette sortie du chef de l’Etat algérien s’inscrit dans la poursuite de la bataille entre l’Algérie, d’une part, et le Maroc, d’autre part, qui a demandé à ses alliés africains d’ouvrir des consulats dans les territoires disputés. Appel qui a reçu un écho favorable chez certains pays, dont la Guinée, le Gabon, la Côte d’Ivoire, les Comores, la Gambie, la Guinée-Bissau.
Ainsi, le Maroc a enclenché de nouveaux processus diplomatiques visant à entériner la « marocanité » du Sahara Occidental. Ce qui a entraîné une levée de bouclier en République arabe sahraouie démocratique (RASD) om cet acte est qualifié de « dangereux » et en violation « des principes constitutifs de l’Union Africaine ».