Sahara : Omar Hilale répond à Ramtane Lamamra


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Ramtane Lamamra
Ramtane Lamamra

À peine arrivé à la tête de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra s’implique davantage sur le dossier du Sahara Occidental et s’attaque au gouvernement marocain. Ainsi, le royaume chérifien a réagi officiellement aux propos du nouveau ministre algérien des Affaires étrangères, relatives au Sahara, durant le débat général de la réunion ministérielle du Mouvement des Non-Alignés (MNA).

Dans une note adressée à la présidence azérie du Mouvement et à l’ensemble des membres, l’ambassadeur Représentant permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, s’est ainsi dit « profondément étonné » du choix du nouveau ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Il a indiqué que la question « qui relève exclusivement du Conseil de Sécurité de l’ONU, n’était ni inscrite à l’ordre du jour de la réunion, ni en liaison avec son thème », le diplomate a dénoncé la pseudo-reprise de conflit militaire » évoquée par le ministre algérien.

« Cette fiction n’existe que dans les communiqués de propagande du groupe séparatiste armé, Polisario, et les dépêches de l’agence de presse algérienne », a-t-il fustigé. « N’en déplaise au ministre algérien des Affaires étrangères, la situation au Sahara marocain est calme et sereine, comme cela est dûment consigné dans les rapports quotidiens de la MINURSO et confirmé par les médias internationaux », a déclaré Omar Hilale.

L’ambassadeur Représentant permanent du Maroc à l’ONU a également ajouté que la déclaration de Ramtane Lamamra est en « déphasage total avec la réalité sur le terrain », rappelant que les populations dans les provinces du sud du Maroc « vivent dans la quiétude et la sérénité et participent pleinement au développement socio-économique de la région, ainsi qu’à la vie politique ».

Omar Hilale a aussi mentionné la reconnaissance des États-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara et l’ouverture de 22 Consulats généraux, de pays membres du MNA, à Laâyoune et Dakhla, tout en affirmant que ce sont « l’Algérie et le groupe séparatiste armé, qu’elle a créé qui ont refusé plusieurs candidats proposés par le Secrétaire Général de l’ONU », pour le poste d’Envoyé personnel. « C’est donc à l’Algérie et au Polisario qu’incombe le retard de nomination de nouvel Envoyé Personnel du Secrétaire Général ».

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