Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni, ce jeudi 17 mars, pour débattre des dernières évolutions de la querelle opposant le Maroc au Secrétaire général de l’institution, Ban Ki-moon, au sujet du Sahara Occidental.
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est réuni, ce jeudi 17 mars, à partir de 14 heures pour débattre des dernières évolutions de la querelle opposant le Maroc au Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon au sujet du Sahara Occidental.
Selon le Huffpost Maroc, juste avant la réunion, le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, a une nouvelle fois haussé le ton, menaçant l’ONU de nouvelles sanctions et affirmant que les décisions prises par le Maroc « sont irrévocables ». Ce qui ne l’a pas empêché de revenir sur sa menace initiale de retirer tout ou une partie des 2 300 Casques bleus marocains servant dans des missions de l’ONU, notamment en République démocratique du Congo.
La France, l’Espagne, l’Egypte, le Japon et autre Sénégal auraient, toujours selon le site, pris le parti de Rabat lors de la réunion du Conseil de sécurité. Ce dernier s’est, par ailleurs, inquiété des conséquences de la querelle opposant l’ONU au Maroc, mais n’a pas pu se mettre d’accord sur une position commune, selon les déclarations faites par le président du Conseil de sécurité Ismael Gaspar Martins. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, a précisé que « le Maroc est en désaccord avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et non pas avec l’Organisation des Nations Unies ».
Prenant à témoin la communauté internationale et les membres du Conseil de sécurité au sujet des déclarations de Ban Ki-moon, le diplomate marocain a trouvé « inacceptable » que le Secrétaire général de l’ONU « fasse croire que le Maroc a manqué de respect pour les Nations Unies en tant qu’institution ». Ban Ki-moon, au lendemain de la marche organisée dimanche 13 mars, et durant laquelle des slogans qui lui sont hostiles ont été brandis, a jugé « irrespectueux à son égard et à celui de l’Organisation des Nations Unies ».