Sahara, Maroc : le roi Mohammed VI sur le point d’acclamer la Mauritanie ?


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Le roi du Maroc, Mohammed VI
Le roi du Maroc, Mohammed VI

Se basant sur la position des Nations Unies qui ne reconnaît pas la « République arabe sahraouie démocratique (RASD) » et les récentes résolutions de son Conseil de Sécurité sur le sujet, la Mauritanie s’active pour la remise en cause du décret portant reconnaissance du Polisario. Acte qui, s’il est posé, sera acclamé par le roi Mohammed VI.

Le Sahara Occidental est devenu un enjeu international majeur. Si les États-Unis reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental, ce n’est pas le cas de l’Algérie. Également au cœur de cette crise du Sahara Occidental, la Mauritanie s’apprêterait à annoncer prochainement l’annulation du décret portant reconnaissance du Front Polisario.

Le pouvoir actuel de la Mauritanie veut remettre en cause cette décision prise sous l’ancien Président Mohamed Khouna Ould Haidala, et qui n’a été jusque-là contrariée par aucun gouvernement par crainte de représailles ou de pressions. Se basant sur la position des Nations Unies qui ne reconnaît pas la « République arabe sahraouie démocratique (RASD) » et les récentes résolutions de son Conseil de Sécurité sur le sujet, la Mauritanie s’active pour la remise en cause du décret portant reconnaissance du Polisario, rapporte le journal électronique mauritanien Anbaa.info.

Les gouvernements successifs n’ont jamais approuvé cette décision prise, en février 1984, par le gouvernement de l’ancien Président Mohamed Khouna Ould Haidala mais n’ont pas pu l’annuler par craintes de représailles ou de pressions, selon une source du journal.

Ces gouvernements ont toujours redouté que la remise en cause de cette décision provoque des tensions entre la Mauritanie et le Polisario, protégé de l’Algérie. À l’époque, l’armée mauritanienne n’était pas capable de gérer une situation conflictuelle.

La source a ajouté que la Mauritanie est en mesure de prendre la décision historique, qui sert ses intérêts géopolitiques stratégiques et les intérêts de la stabilité et de la sécurité de toute la région, sans craindre les pressions. une décision qui, si elle se concrétise, sera certainement acclamée par les autorités royales, avec à leur tête le roi Mohammed VI.

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