Le Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a appelé l’ONU à intervenir « en urgence » pour mettre fin aux pratiques « dangereuses » des autorités marocaines.
C’est un appel au secours lancé par le Président sahraoui par ailleurs Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali. Ce dernier, selon le site El Watan qui reprend l’agence de presse sahraouie SPS, appelle les Nations Unies à garantir la sécurité, la sûreté et les droits des Sahraouis dans les territoires du Sahara occidental. M. Ghali demande par ailleurs à l’ONU d’intervenir « en urgence » pour mettre fin aux pratiques « dangereuses » des autorités marocaines.
C’est suite à la récente répression par les forces marocaines des manifestants sahraouis à El Ayoun, que le Président sahraoui a adressé une lettre au Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, pour lui indiquer que le Maroc, « à travers ces méthodes répétées, ne reflète aucunement la volonté réelle ni la bonne foi de coopérer avec les efforts des Nations Unies, menés par l’envoyé personnel de l’ONU au Sahara occidental, l’ex-Président allemand, Horst Köhler ».
Pour Brahim Ghali, « ces pratiques constituent une violation flagrante du droit international et du droit international humanitaire, à travers la privation du peuple sahraoui de s’exprimer conformément aux exigences de la légalité internationale, et son rejet du fait accompli colonial marocain, sa dénonciation des violations les plus flagrantes des droits de l’homme et le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental ».
Appelant à « l’application stricte des exigences de la légalité internationale devant permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination, la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis et du groupe de Gdeim Izik, la levée de l’état de siège imposé aux territoires occupés du Sahara occidental et l’arrêt immédiat du pillage des ressources sahraouies par le Maroc », le SG du Front Polisario a rappelé « la responsabilité » des Nations Unies dans la « décolonisation » du Sahara occidental.