Le front Polisario, branche armée du Sahara occidental, aurait fait subir de lourdes pertes en vies humaines à l’armée marocaine. Les détails.
Une information rapportée par la presse algérienne fait état de lourdes pertes dans les rangs de l’armée marocaine. « Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené des attaques contre le poste de commandement des forces d’occupation marocaines dans le secteur de Mahbès », relève Le Soir d’Algérie.
Citant l’Agence de presse sahraouie (SPS), le journal révèle que les éléments du Front Polisario ont infligé « de lourdes pertes humaines et matérielles », aux Forces armées royales. « Dans le cadre de la guerre de libération menée par l’Armée sahraouie, des unités avancées de l’APLS ont ciblé, par d’intenses bombardements, le poste de commandement » de l’armée marocaine, poursuit le média.
Rabat accuse Alger
Un assaut d’une violence inouïe, selon le journal qui cite un communiqué du commissariat politique de l’Armée sahraouie rapporté par SPS. Et de préciser que nombre de hauts-gradés de l’armée marocaine étaient présents à ce poste au moment de l’attaque. Non sans mettre en garde que « les attaques de l’Armée sahraouie se poursuivent » contre les forces armées royales.
Le média relève que l’armée marocaine, à travers les assauts du Front Polisario contre ses positions, subit de « lourdes pertes humaines et matérielles ». Il faut signaler que l’Algérie est régulièrement accusée par le Maroc de soutenir la branche armée du Sahara occidental. Un soutien au Front Polisario à l’origine de tensions entre les deux pays voisins en Afrique du Nord.
Alerte du front Polisario
Il y a quelques jours, le Polisario s’inquiétait du renforcement de la présence militaire marocaine au Sahara. Notamment à Aousserd, Mahbes et Gueltat Zemmour. Des sources du Front citées par un média sahraoui relevaient des formations militaires comprenant des chars Abrams, des obusiers automoteurs et des véhicules blindés d’intervention rapide déployées à Aousserd.
Mettant en garde contre une possible « invasion des territoires libérés » à l’Est du Mur des Sables, le Front Polisario condamnait que « ce déploiement sape les efforts diplomatiques en cours pour résoudre le conflit ». Quelques jours après cette sortie, la branche armée du Sahara annonce avoir fait subir de lourdes pertes aux Forces armées royales.
