Lors d’une conférence de presse, à Alger, le « ministre des Affaires étrangères » de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), Mohamed Ould Salek, a indiqué que le Polisario souhaitait un siège à l’ONU. « L’Etat sahraoui revendique son siège aux Nations Unies puisque le Maroc continue de dresser les obstacles à la tenue d’un référendum d’autodétermination », a-t-il exigé.
A l’approche de l’examen de la question du Sahara Occidental au Conseil de sécurité, prévu le 21 avril, le Front Polisario a déjà lancé sa vaste campagne de communication. Lors d’une conférence de presse, hier lundi à Alger, Mohamed Ould Salek, a indiqué que le Polisario souhaitait un siège à l’ONU. « L’Etat sahraoui revendique son siège aux Nations unies puisque le Maroc continue de dresser les obstacles à la tenue d’un référendum d’autodétermination », a-t-il exigé.
Le « ministre des Affaires étrangères » de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), Mohamed Ould Salek, a aussi réitéré le rejet de son mouvement de « répéter l’expérience amère et douloureuse de trois décennies d’attente », rapporte l’agence de presse du Polisario. Cette sortie s’inscrit dans le cadre de la campagne de par
Les représentants du Polisario à Alger et à New York ont déjà annoncé la couleur dans des déclarations à la presse, pointant notamment la passivité des Nations Unies à organiser un référendum au Sahara Occidental. Une option écartée depuis plus de 17 ans. En janvier 2000, rappelle-t-on, Kofi Annan, alors secrétaire général de l’ONU, mettait un terme à la Commission d’identification des électeurs éligibles à prendre part au scrutin référendaire.
De 1993 à décembre 1999, relève la presse sahraouie, seuls 2 130 candidats ont été habilités à voter sur une liste de 51 220 requérants au Sahara. N’étant pas un membre de l’ONU, le Polisario n’assiste pas aux réunions du Conseil de sécurité et ne saisit pas directement le secrétaire général. Il recourt toujours à un État tierce pour transmettre ses lettres et ses observations.
À rappeler que depuis le cessez-le-feu de 1991, le Maroc contrôle et administre environ 80% du territoire du Sahara Occidental, tandis que le Front Polisario en contrôle 20% laissés par le Maroc derrière une longue ceinture de sécurité, devenu aujourd’hui la frontière de facto. La Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental patrouille dans l’ensemble du territoire.