Après la mort du chef de sa gendarmerie, Dah El Bendir, le Polisario vient de perdre un autre de ses hauts officiers. Il s’agit de Najem Ould Ed’Dia, qui était parmi les éléments qui comptaient préparer une opération de sabotage, contre les Forces armées royales.
À moins d’une semaine, le Front du Polisario, le bras armé de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a perdu deux éléments importants dans ses rangs. Après la mort du chef de sa gendarmerie, Dah El Bendir, le Polisario vient de perdre également Najem Ould Ed’Dia, un autre de ses hauts officiers. Il était parmi les éléments qui comptaient préparer une opération de sabotage, le mercredi 7 avril dernier, contre une position des Forces armées royales (FAR), à l’Est du mur de sécurité.
« La frappe aérienne des FAR a causé la mort immédiate de Dah El Bendir, le chef du corps de la « gendarmerie » du Polisario, alors que d’autres membres de la mission ont été blessés, dont Ould Ed’Dia. Celui-ci a succombé à ses graves blessures dans un hôpital en Algérie où il avait été évacué d’urgence », explique une source sécuritaire dont a fait état Yabiladi.
La mort de Najem Ould Ed’Dia, est un nouveau revers pour le mouvement de Brahim Ghali, qui ne cesse de diffuser des communiqués quotidiens annonçant des victoires. Le dernier date du 11 avril et porte le n°151, faisant état de tirs contre six positions des Forces armées royales (FAR), poursuit le journal. Une propagande qui a du mal à résister à l’épreuve du temps et au mutisme du Maroc, de la MINURSO et de l’Organisation des Nations unies (ONU), peu inquiets quant à la situation sur le terrain, ajoute Yabiladi.
Cependant, note le journal, après quelques jours de silence, le Polisario a fini par reconnaître le décès de Dah El Bendir. Une confirmation signée par Mustapha Bachir Sayed dans une interview accordée au quotidien algérien El Khabar dont des extraits ont été repris par l’agence SPS. Le conseiller de Brahim Ghali a promis de venger la mort d’El Bendir.
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