La diplomatie algérienne a saisi l’opportunité d’une rencontre à New York avec l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour soulever la question du Sahara.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a rencontré, à New York, l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura. Les deux hommes ont discuté des efforts visant à relancer le processus politique et parvenir à une solution durable au conflit.
Vers une solution politique juste et durable
Au cours de leur entretien, les deux responsables ont évoqué les efforts déployés par l’ONU pour relancer le dialogue entre les parties prenantes, à savoir le Front Polisario et le Maroc, afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui garantisse le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Cette rencontre intervient à la veille des consultations à huis clos du Conseil de sécurité des Nations unies, mardi, sur la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Lors de ces consultations, M. de Mistura a informé les membres du Conseil de sécurité des résultats de ses contacts et consultations avec les différentes parties et acteurs internationaux. Tandis que le chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, a fait le point sur la situation sur le terrain.
Vers une reprise des négociations ?
Le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies, Sidi Mohamed Ammar, a réitéré l’attachement du peuple sahraoui à l’autodétermination, la considérant comme la seule solution juste et durable au conflit. La résolution 2654 du Conseil de sécurité, adoptée en octobre 2022, a appelé à la reprise des négociations entre les parties afin de parvenir à une solution politique.
Les consultations de M. de Mistura devraient permettre de déterminer les prochaines étapes du processus de paix. La rencontre entre Attaf et De Mistura met en évidence la volonté des parties prenantes de relancer le processus politique et de parvenir à une solution durable au conflit du Sahara occidental. Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait jouer un rôle central dans ce processus.