Sahara : après l’Algérie, l’Iran se pose en défenseur du Polisario


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Mohammed VI et Hassan Rohani
Mohammed VI et Hassan Rohani

Le Front Polisario a un autre défenseur. Il s’agit de l’Iran qui donne la preuve qu’il avait comploté en catimini à Alger, il y a trois ans, contre le Maroc. C’est ce qui peut être compris des récentes déclarations d’un diplomate iranien sur le Sahara, évoquant un soutien au Polisario.

Un conseiller de la mission diplomatique de l’Iran auprès de l’ONU a exprimé la position de son pays, soutenant l’autodétermination dans le Sahara, rapporte Algérie Presse Service. Le diplomate iranien a appelé le Maroc à « cesser de s’immiscer dans les affaires intérieures des autres pays et de contester leur sécurité régionale », précise la même source.

Aussi, a-t-il insisté sur l’autodétermination que la communauté internationale s’engage à mettre en œuvre, selon les recommandations de l’ONU sur le Sahara occidental, indique le journal qui poursuit que ces déclarations montrent que l’Iran avait comploté en catimini à Alger contre le Maroc et reste un soutien du Polisario. En 2018, le Maroc avait décidé de couper les ponts avec ce pays après avoir démontré, preuves à l’appui, les liens que tissaient les diplomates iraniens en Algérie avec le Polisario.

À l’époque, insiste APS, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avait accusé le Hezbollah libanais d’être impliqué dans l’envoi d’armes au Front Polisario, à travers un membre de l’ambassade iranienne à Alger. Lors d’une conférence de presse, le chef de la diplomatie marocaine expliquait que la décision constituait « une réponse à l’implication de l’Iran via le Hezbollah dans une alliance avec le Polisario visant à porter atteinte à la sécurité du Maroc et à ses intérêts supérieurs ».

Trois ans après la rupture, l’alliance constitué par l’Iran, l’Algérie, le Polisario et le Hezbollah semble toujours fonctionnelle.

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