Les Nations Unies ne parviennent toujours pas à désigner un nouvel Envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara Occidental. Antonio Guterres devra contenter à la fois le Maroc et l’Algérie, principal soutien du Front Polisario, pour son futur Envoyé personnel dans les provinces sahariennes. Les Nations Unies ont déjà proposé 13 noms, mais aucun n’a pu faire consensus auprès des parties.
Le Sahara Occidental est devenu un véritable casse-tête pour les Nations Unies, qui ne parviennent toujours pas à désigner un nouvel Envoyé personnel du secrétaire général, Antonio Guterres. « Nous avons clairement indiqué qu’il est difficile de trouver un émissaire accepté par toutes les parties. Nous poursuivons nos efforts. Il y a encore des noms qui émergent, et nous allons voir ce qui va se passer », a précisé l’adjoint du porte-parole d’Antonio Guterres.
Farhan Haq a également exhorté les parties à faciliter le travail de l’ONU, afin que « nous puissions avoir quelqu’un sur le terrain qui puisse les aider, et nous avons besoin de coopération » pour désigner un successeur à l’Allemand Horst Köhler, qui avait présenté sa démission, en mai 2019, pour des «raisons de santé ».
En revanche, Farhan Haq a éludé une question sur les candidats rejetés par le Maroc et le Front Polisario, dirigé par Brahim Ghali. Pour rappel, le 2 juillet dernier à Madrid, Antonio Guterres avait affirmé que les Nations Unies avaient déjà proposé 13 noms. « Jusqu’à présent, nous n’avons pas obtenu le consensus des parties », a-t-il déploré.