C’est ce mercredi 22 novembre 2017 que le nouvel émissaire de l’ONU pour le Sahara Occidental, Horst Kohler, doit briefer le Conseil de sécurité sur sa première tournée dans la région. Un grand oral très attendu, notamment par le Maroc et l’Algérie.
Ce mercredi 22 novembre 2017, le nouvel émissaire de l’ONU pour le Sahara Occidental, Horst Kohler, est attendu pour briefer le Conseil de sécurité des Nations Unies sur sa première tournée dans la région. L’émissaire était dans cette région pour relancer le processus onusien qui se trouve à l’arrêt depuis 2012.
Le médiateur de l’ONU devra faire ce premier briefing en présence de Kim Bolduc, qui fut chef de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO), et qui a été nommée début novembre comme représentante spéciale, adjointe de la MONUSCO (mission de l’ONU en République du Congo).
Après le discours du roi du Maroc Mohammed VI dans lequel le souverain a affirmé « qu’aucun règlement de la question sahraouie n’est possible en dehors de l’initiative marocaine d’autonomie », l’ONU avait manifesté son son soutien à l’envoyé personnel du Secrétaire général, Antonio Guterres. D’autant que la sortie du roi remettait en cause le processus de paix. A noter que le soutien du Président algérien Abdelaziz Bouteflika à la cause sahraouie a en partie compliqué la situation, avec notamment le Maroc qui campe sur sa position.
Entamée le 17 octobre à Rabat au Maroc, la tournée de dans la région a été poursuivie à Tindouf, en Algérie, et Nouakchott, en Mauritanie.