Au Maroc, des partis politiques, des syndicats et des ONG appellent à l’organisation d’une marche de protestation contre les déclarations du Secrétaire générale des Nations Unies, Ban Ki-moon, lors de son passage dans les camps de Tindouf.
La colère enfla au Maroc où les différentes déclarations du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, lors de son passage dans les camps de Tindouf, reste une pilule difficile à avaler.
C’est dans ce contexte que la mobilisation contre Ban Ki-moon se poursuit au royaume où des partis politiques, des syndicats et des ONG appellent à l’organisation d’une marche de protestation, ce dimanche 13 mars 2016, à Rabat.
Dans un communiqué les présidents des deux Chambres du parlement marocain ont indiqué que ce dimanche, vers 16 heures, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, présentera devant les députés et les conseillers une déclaration sur « les dernières nouveautés du dossier de l’intégrité territoriale ».
En visite à Alger, le samedi 5 mars 2016, Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU avait déclaré que les membres du MINURSO sont « prêts à organiser un référendum s’il y a un accord entre les parties ». Soulignant avoir demandé à Christopher Ross de « reprendre ses tournées » dans la région, Ban Ki-moon a déploré qu’ « aucun progrès réel n’a été fait dans les négociations » autour de la question du Sahara Occidental par les deux parties.
Dans un communiqué publié dans la soirée du mardi 8 mars, le Maroc avait souligné avec « une grande stupéfaction les dérapages verbaux, les faits accomplis et les gestes de complaisance injustifiés de M. Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies, durant sa récente visite dans la région ». Ce qui sonnait comme point de départ d’un conflit entre le Maroc et Ban Ki-moon qui ne semble que commencer avec cette marche contre le Secrétaire général de l’ONU.