Apprendre les rudiments du lingala sur le Web. Marié avec une Congolaise, Pascal découvre et apprend sur le tas une langue dont il ignorait tout. Pour exposer ses nouvelles connaissances et en faire profiter le plus grand nombre, il a choisi le Net comme cahier de cours. Un site perso pour tout le monde, bien fait, sérieux et en plein devenir.
» Francophone marié à une Congolaise, je baigne au quotidien dans la rencontre de nos deux cultures et de nos deux langues. J’apprends le lingala » à l’oreille « , au contact des Congolais qui m’entourent. En créant ce site, j’ai voulu, en ayant recours à l’écrit, » mettre un peu d’ordre » dans ma connaissance – diffuse – de la langue « . Altruiste. Car ce faisant, Pascal Grouselle permet à tout un chacun de s’initier au lingala.
Clair et fonctionnel, le site à qui il ne manque plus qu’un nom aurait très bien pu s’appeler Lingala.com. Ne serait-ce la modestie du webmestre qui n’affiche pas la prétention de proposer un contenu exhaustif. Au contraire, puisqu’il ouvre ses pages à toutes contributions pour apporter de nouvelles pierres à l’édifice.
Mbote na yo*
Points forts du site : deux traducteurs, français-lingala et lingala-français, respectivement riches de 632 et de 502 mots, sont disponible sur le site. Pas de quoi passer pour un autochtone dans les rues de Kinshasa, mais largement de quoi surprendre les Congolais par l’étendue de vos connaissances.
Parce qu’une langue – et a fortiori une langue africaine – vit avec l’oral, Pascal ne s’est pas contenter de réaliser un site théorique sur les fondements du lingala. Il associe le son à certains mots. Exercices de prononciation qu’il a enrichis par ailleurs d’un petit chapitre écrit sur la question. Ajoutez un brin de grammaire et de conjugaison et vous obtiendrez une approche relativement complète du lingala. Un bon début pour les novices. Et pour ceux qui nourrissent de plus grandes ambitions en la matière, le mieux qu’il leur reste à faire est peut être de se rendre directement sur place.
Visiter le site.
*Bonjour à toi