C’est en Angola, loin de leurs fiefs, que le Président rwandais, Paul Kagame, et son homologue ougandais, Yoweri Museveni, se sont rencontrés. Sur invitation du chef de l’Etat angolais, Joao Lourenço, en présence du dirigeant congolais, Félix Tshisekedi, les deux chefs d’Etats ont décidé d’enterrer la hache de guerre.
A en croire le communiqué final ayant sanctionné ces assisses, l’Ouganda a pris la décision de libérer les citoyens rwandais arrêtés sur son sol. Museveni s’est également engagé à cesser tout soutien aux groupes armés des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda et le Groupe Rwanda National Congress.
Selon toujours ce document, les deux chefs d’Etat ont décidé de se rencontrer, le 21 février prochain, au poste frontière de douane unique de Gatuna. Ces trois semaines sont aussi une période probatoire au cours de laquelle les services de renseignements militaires du Président Museveni devront manifester leur volonté d’aller vers la paix.
Ils sont en effet attendus pour prouver qu’ils se seront désolidarisés des mouvements armés anti-rwandais qu’ils soutiennent jusqu’à leur faciliter le recrutement et la formation des camps d’entrainements dans les maquis de l’Itombwe et du Minembwe, en province congolaise du Sud Kivu , rapporte le media rwandais Igihe.
