Après ses vacances d’été, Riyad Mahrez était invité sur la chaine YouTube « Oui Hustle ». Le capitaine de l’équipe nationale algérienne s’est prononcé sur la récente actualité sportive en Europe, avec les insultes racistes contre les trois internationaux anglais, Jadon Sancho, Marcus Rashford et Bukayo Saka, qui ont des origines africaines.
Riyad Mahrez était invité à l’occasion d’un entretien sur la chaine YouTube « Oui Hustle ». Un entretien au cours duquel il est revenu sur la récente actualité sportive en Europe, concernant les insultes racistes contre les trois internationaux anglais, Jadon Sancho, Marcus Rashford et Bukayo Saka, qui ont des origines africaines. « Je pense que la FIFA doit prendre encore plus de mesures, plus radicales. Il y aura toujours idiots, mais Eto’o a raison, il faut faire plus. À titre personnel, je ne l’ai jamais subi », a indiqué le capitaine de l’équipe nationale algérienne.
L’ancien joueur du Havre a également révélé qu’il voulait jouer dans le championnat français. « Je voulais vraiment jouer en France, je faisais des super matchs en Ligue 2, mais personne ne voulait prendre le risque de m’acheter. Pas d’argent, pas ci, pas ça…C’était il y a 10 ans, à l’époque où c’était vraiment difficile d’aller en L1 », a-t-il dit.
« Quand Leicester arrive, je ne voulais pas y aller. J’éteins mon téléphone et pars en vacances en décembre. Je reviens en janvier et je vois qu’ils insistent. Ils me proposent un beau contrat, j’ouvre mon ordinateur et je me renseigne sur eux : ils étaient premiers à vingt matchs de la fin du championnat », a indiqué Riyad Mahrez, qui a aussi parlé de ses débuts avec la sélection algérienne.
« Quand on t’appelle ça fait plaisir. J’étais en Championship, j’arrive sur la pointe des pieds sans faire de bruit. À la Coupe du monde, je ne joue qu’un match et je ne suis pas très bon. J’étais dans l’adaptation, mais désormais, on est champions d’Afrique, on a tout fait pour (atteindre cet objectif). En Afrique, il faut un entraîneur qui connaisse ce qu’il s’y passe. C’est différent, il faut le faire pour aller jouer au Malawi, à 14h, sur un (gazon) synthétique. Djamel Belmadi sait ce qu’il se passe, il connaît les conditions. Beaucoup de locaux ont démontré qu’ils étaient compétents », a-t-il ajouté.
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