La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest a dit sa disponibilité pour une « solution négociée », après l’annonce de retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
C’est dans un communiqué rendu public, ce dimanche que la CEDEAO (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) s’est déclarée prête à trouver « une solution négociée ». Ce, après l’annonce du retrait de l’organisation sous-régionale du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Ces trois pays ouest-africains ont décidé de claquer la porte de l’institution. Non sans donner leurs raisons.
Tout est parti d’un communiqué conjoint publié par les trois États qui a été lu par le Colonel Abdourahamane Amadou, porte-parole du CNSP (Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie). Dans le document, « le Capitaine Ibrahim Traoré, le Colonel Assimi Goita et le Général de brigade Abdourahamane Tiani, respectivement chefs d’État de la République du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger… décident, en toute souveraineté, du retrait sans délai » de leurs pays de la CEDEAO.
La CEDEAO « engagée à trouver une solution négociée à l’impasse politique »
Les trois dirigeants ont confié prendre « toutes leurs responsabilités devant l’histoire », tout en « répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations… Après 49 ans d’existence, les vaillants peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger constatent avec beaucoup de regret, d’amertume et une grande déception que leur organisation s’est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme ». Ce qui, selon les trois pays, justifient leur retrait ‘sans délai » de la CEDEAO.
Dans la foulée, l’instance sous-régionale s’est fendue d’un communiqué, reconnaissant que « le Niger, le Burkina Faso et le Mali sont des membres importants de la Communauté ». Insistant qu’elle reste « engagée à trouver une solution négociée à l’impasse politique ». Celle-ci étant créée par l’annonce du retrait des trois pays. Toutefois, la CEDEAO a indiqué être en attente de « la notification formelle et directe » de la décision de retrait.