Le Président kényan, William Ruto, a annoncé, ce 11 juillet 2024, le limogeage de la quasi-totalité de son gouvernement, excepté le vice-président et le ministre des Affaires étrangères.
La décision est tombée deux semaines après des manifestations antigouvernementales qui ont viré au chaos. Le 26 juin, William Ruto a retiré un projet de loi de finances qui prévoyait des augmentations de taxes. Cela faisait suite à une journée de violences marquée par l’assaut du Parlement par les manifestants. L’agence officielle de protection des droits humains (KNHCR) a indiqué que 39 personnes sont mortes depuis la première manifestation le 18 juin.
La lutte contre la corruption insuffisante
Des manifestations ont éclaté au Kenya pour protester contre une série de nouvelles taxes proposées par le gouvernement. Les manifestants affirment que ces taxes augmenteront le coût de la vie pour les Kényans ordinaires, qui sont déjà aux prises avec des difficultés économiques. Les manifestations ont dégénéré en violence dans certaines villes, avec des décès et des destructions de biens.
Les manifestations ont mis en évidence le mécontentement généralisé vis-à-vis du gouvernement du Président William Ruto, qui est au pouvoir depuis deux ans. Ruto a promis de s’attaquer à la corruption et stimuler l’économie, mais beaucoup de Kenyans estiment qu’il n’a pas fait assez pour améliorer leur vie.
Le chômage demeure un problème majeur
Les manifestations constituent un défi pour William Ruto et son gouvernement. S’ils ne parviennent pas à apaiser les manifestants, les troubles pourraient s’aggraver et déstabiliser le pays. La corruption est un problème au Kenya, et beaucoup de gens estiment que le gouvernement ne fait pas assez pour la combattre. Les manifestants exigent que le gouvernement prenne des mesures pour lutter contre la corruption et récupérer l’argent qui a été volé au peuple.
Le chômage est un problème majeur au Kenya, en particulier chez les jeunes. Les manifestants affirment que le gouvernement ne fait pas assez pour créer des emplois.