A Jean-Marie Atangana Mebara, Marafa Hamidou Yaya et Titus Edzoa
« Si cette histoire n’était pas révélatrice d’une certaine propension des braves gens de chez nous à avaler toutes sortes d’affabulations, je n’aurais pas pris la peine d’en parler ici. […] Véritablement c’est le genre de grosses histoires que l’on se raconte autour d’un verre de bière ou de boisson forte locale (harki). Parce que c’est seulement invraisemblable ! Mais chez nous, plus c’est invraisemblable, plus ça passe ». Jean-Marie Atangana Mebara.
« Quelle folie de croire qu’on peut empêcher l’histoire d’être écrite ! Elle sera écrite, cette histoire, et il n’est pas une responsabilité, si mince soit-elle, qui ne se payera. » Emile Zola
Ce début novembre, le Renouveau a célébré ses 41 ans en faisant trop de tapages pour cacher ses njitapages. J’avais écrit ce conte pour le Président Biya et ses hommes qui s’y voient déjà grâce aux hautes instructions. Il est devenu une réponse à l’article abracadabrant de Jean Omer Eyango dans le quotidien Mutations qui prouve la situation ubuesque en faisant un article sur une succession défraudée en éludant les deux faits centraux. Le premier est que pour le droit coutumier Fotso Victor n’est pas enterré. A jour, le Roi Bandjoun n’a toujours pleuré son plus grand notable et il n’y a pas eu de funérailles.
Un faux testament répandu dans la presse
Le deuxième est que le testament répandu sur les réseaux sociaux et dans la presse est un faux et qu’il y a accusation forte contre l’avocat au barreau de Genève qui a été le notaire de Fotso Victor pendant plus de 30 ans, Maître Catherine Crochet d’avoir participé à une captation d’héritage. Comment Monsieur Eyango a-t-il pu signer un tel article sans même interroger les notaires, le barreau de Genève et les Procureurs Généraux de Genève, du Texas et des États-Unis en demandant au moins des précisions à la justice française sur des affaires qui ne sont pas que commerciales et camerounaises ?
C’est l’histoire d’un géant qui vieillit brutalement en réalisant que son fils dont il connaît pourtant les défauts et la bassesse l’a vendu et donc rendu otage des politiques pour contrôler sa succession et le remplacer
Je ne dédicace pas ce conte à Jean-Marie Atangana Mebara, Marafa Hamidou Yaya et Titus Edzoa par provocation mais pour montrer que le Renouveau a eu de la qualité, voire de l’excellence qui a été noyée, sciemment ou pas, dans de la complaisance, un suivisme arriviste et médiocre en défaisant les sociétés camerounaises. Bien que la fin du conte soit connue d’avance, elle devrait scandaliser suffisamment pour que les journalistes fassent de l’investigation et non du kongossa en transfigurant la vérité et en donnant ainsi des raisons d’être à la sauvagerie. Dans l’affaire Fotso Victor, les fantômes sont connus et sont en haut ; affaire Bettencourt à l’Africaine, un scandale d’état qui n’est pas que camerounais et captation d’héritage permise par l’égoïsme inculte et monstrueux d’enfants du Dernier Bamiléké parrainés par des officiels.
Contrôler sa succession et le remplacer.
Fotso Victor meurt comme un vieux nègre sans médaille à l’hôpital américain de Paris proche du pouvoir camerounais, son empire est saccagé et moi, sa fille handicapée je suis comme son honneur attaquée parce que ce njitapage est permis pour ne dire créer et encourager par les hautes instructions. Le Président et la Première dame du Cameroun le savent-ils ? Question intéressante qui n’est pas la plus importante puisque l’intolérable est toléré et légitimé par un silence violent prégnant. Alors histoire ? Raconte !
C’est l’histoire d’un géant qui vieillit brutalement en réalisant que son fils dont il connaît pourtant les défauts et la bassesse l’a vendu et donc rendu otage des politiques pour contrôler sa succession et le remplacer. Il avait pourtant été prévenu. Il y avait non seulement les avertissements de ses pairs mais au moins un épisode franco-nigérian qui lui prouvait que son fils était. Surtout quand ce dernier choisit sans aucune formation de s’improviser banquier avec le nom, l’argent et l’influence de papa, beaucoup osèrent lui dire la vérité cash : « même en Afrique, on ne s’improvise par banquier et il va te flouer en détournant non seulement ton patrimoine mais ton réseau ».
Ces vilains mots : prises illégales et conflits d’intérêts
Le vieux lion comprend qu’il est pris et qu’il ne peut pas s’en sortir lorsque l’État et le parti présidentiel adoube ou profite du parricide du fils en permettant à ses ennemis de le casser en faisant enfin de lui un « Bamilékon ! » Dans son article, Monsieur Eyango, de manière presque touchante, s’évertuait à banaliser des incongruités et un vaudou juridique qui ne sont possibles au Cameroun, en France et ailleurs sans complicité haut placée et oui, répétons ces vilains mots : prises illégales et conflits d’intérêts. Le journaliste pourtant chevronné qu’il est trouvait qu’un repris de justice et une dame de moralité douteuse accusée d’avoir abuser physiquement et moralement de son père en vendant sa dépouille soient au pays du Moulinex les seuls représentants d’une succession internationale défraudée en bande organisée après un parricide.
Jean Omer Eyango décrit chichement par des pirouettes et des acrobaties assez spectaculaires une bataille autour d’une entreprise fantôme sans relever que cette entreprise a, comme par enchantement, eu quelques temps une succursale texane dont ont été membres deux magistrates camerounaises et l’actuelle maire de Bandjoun. Miraculeusement, ils ont réussi en Suisse, en France et ailleurs à faire disparaître tous les avoirs de Fotso Victor avec la complicité d’une notaire genevoise, Catherine Crochet et d’autres. Dans le conte comme dans cette édition de Mutations de la semaine dernière, l’accent est sur le vaudeville pour faire durer coûte que coûte les ténèbres et ne jamais creuser pour montrer qui se cache derrière un fils raté et une fille qui n’est que la créature de ce dernier qui s’est émancipée. En 2023, au Cameroun qui est encore celui du Paul Biya et du Renouveau, on ne njitape pas un Patriarche en déconstruisant l’œuvre de sa vie sans hautes instructions.
Cacher le sang sur leurs mains sales
Dans tout conte, il faut une sorcière qui n’est jamais en réalité qu’une grenouille qui se prend pour un bœuf. « Miroir, mon gentil miroir, qui est la plus belle du royaume ? ». Parce que c’est Cameroun et que l’accessoire le plus efficace et pornographique pour maquiller son âme en état idolâtrer par la populace du haut et du bas est les milliards, il faut être riche pour avoir une beauté utilitaire. La sorcière pour les avoir et devenir une Madame Bistouri d’influence, doit acheter ou seulement louer un phallus contrôlable, acter, instrumentaliser et hâter le parricide de son demi-frère en saccageant la vieillesse du Baobab et en vendant ce qui lui reste et son corps à des prédateurs d’en haut.
Au Cameroun, on a fait de mon handicap une arme de destruction massive contre moi pour faire de ma personne le sujet et ne jamais écouter ce que l’avocate et l’écrivaine dit sans se cacher, mettre de gants en fournissant des éléments
Ce qui dans l’histoire est le plus indécent est la perversion des valeurs ancestrales encore une fois sur hautes instructions pour vulgariser un Fô et faire du faux. Ce que Jean Omer Eyango ne dit pas sans doute parce que c’est risqué est deux choses. La première est que le patrimoine camerounais de Fotso est sous le contrôle d’enfants qui ont pactisé avec le diable et ont besoin de l’État pour cacher le sang sur leurs mains sales. La deuxième est que son patrimoine international s’est volatilisé avec des complicités étrangères sans aucun doute sur hautes instructions. Il y a la vente hautement scandaleuse de son dernier bien officiel parisien dans le 18ème arrondissement de Paris avec l’assistance d’une machine qui ne peut qu’être huilée sur hautes instructions.
Ce que je dénonce depuis au moins 2017
Enfin dans les contes surtout lorsqu’ils sont universels, il y a toujours un personnage que personne n’attend et qui devient un empêcheur de tourner en rond. C’est le rôle le plus périlleux parce qu’il n’est grand que si on accepte de tout lui sacrifier conscient que la vérité et la justice l’exigent. Je suis la fille handicapée de Fotso Victor. Au Cameroun, on a fait de mon handicap une arme de destruction massive contre moi pour faire de ma personne le sujet et ne jamais écouter ce que l’avocate et l’écrivaine dit sans se cacher, mettre de gants en fournissant des éléments. Aucun journaliste camerounais ou autre ne parle de mon handicap comme s’il n’avait aucun impact, aucune incidence dans ces affaires alors qu’il permet au moins de sous-entendre c’est mon ressenti et mes ressentiments qui sont problématiques non ce que je dénonce depuis au moins 2017.
On parle de mon amertume, de ma folie, de ma haine, de ma rage si je n’étais pas dans l’histoire et que je devais accepter pour quelques milliards comme les autres ce qu’on a fait au fils de Maptué en tolérant l’explosion le lien d’un père avec sa fille handicapée en mettant sa mère d’occasion handiphobe sous pression sur hautes instructions. L’article de Jean Omer Eyango est donc particulièrement honteux non pas pour son voyeurisme et sa concentration comique sur le kongossa pour maintenir la vérité sous terre. 148 enfants écrit-il en se trompant parce que le plus important n’est pas la vérité et la justice mais de rabaisser cela à une piteuse affaire de famille alors qu’il lui aurait suffi d’un peu de travail pour se demander le plus important : comment se fait-il que ce soit la seule enfant handicapé de Fotso qui ose dire tout haut ce qui saute aux yeux en démontrant en dépit des huées, des coups bas, d’un rouleur compresseur qui fonctionne même hors du Cameroun que Fotso Victor fut pris en otage et qu’aujourd’hui sur hautes instructions on fabrique le désordre pour corrompre et blanchir !
Je ne devrai pas parler parce que je suis la fille du milliardaire
Dans le conte, le personnage qu’on n’attend pas est attaqué de manière indigne. Les médias camerounais ne savent même pas qui est mon nom. Je suis soit Nadia Fotso, Nadia Christelle Fotso ou juste la fille du Milliardaire tellement il leur est difficile d’admettre ce qui pourtant crève les yeux : je me suis fait un prénom avec ma poigne même avec un handicap sévère qui fait qu’il leur faut trouver des raisons de me mêler à la médiocrité sans écrire Christelle Nadia Fotso, avocate au barreau de Washington, DC et auteure de 5 livres dont le dernier. l’Intime dénouement de l’irréparable raconte la décivilisation des sociétés africaines et contemporaines. Trop sont toujours mal à l’aise face à ce handicap dont ils estiment je ne devrai pas parler parce que je suis la fille du milliardaire et qu’il est juste que je paye pour un privilège que je n’ai demandé mais que mon parcours et mon parcours pourtant montrent que je m’efforce de mériter.
Je le dédie à trois anciens Secrétaires Généraux de la Présidence qui ont tous fait de la prison, mais étaient des patriotes qui s’interdisaient de ne réduire l’État qu’à leurs intérêts personnels en militarisant les hautes instructions
Mais ce handicap que Jean Omer Eyango n’a pas su voir comme cette société FOV LLC créée par les deux Fotso qu’il estime être les vrais protagonistes de l’affaire dit tout. Lorsque je demande fin 2017 à la justice française de mettre Fotso Victor sous tutelle, je ne sais qu’il est maltraité sur hautes instructions et qu’il y aura contre moi une cabale qui encore aujourd’hui fait tout pour me tenir éloignée des affaires Fotso, capter mon héritage en déshonorant mon père en utilisant des serviteurs de l’État pour me salir hors du Cameroun et faire de tout ceci une question intérieure alors que l’américanisation de l’affaire tout comme ses aspects belges, suisses, français et autres montrent qu’elle n’est pas puisque le scandale d’état est international.
En cessant de l’abuser une fois mort
Pour ne pas qu’il devienne une épopée, il faut terminer ce conte du Renouveau abruptement. Je le dédie à trois anciens Secrétaires Généraux de la Présidence qui ont tous fait de la prison, mais étaient des patriotes qui s’interdisaient de ne réduire l’État qu’à leurs intérêts personnels en militarisant les hautes instructions. Je n’affirme pas qu’ils étaient des saints mais qu’ils étaient bel et bien des hommes d’état tout comme Fotso Victor qui s’est sacrifié en pensant qu’au moins une fois mort son parti et son pays respecteraient son corps et ses dernières volontés en cessant de l’abuser une fois mort.
Dans son bouleversant livre, Lettres d’ailleurs, mon aîné et frère Jean-Marie Atangana Mebara constate avec sidération qu’au Cameroun, tout le monde y compris des journalistes peuvent avaler n’importe quoi aussi farfelu que cela soit. En lisant l’article de Jean Omer Eyango, je me suis demandé s’il savait le mal qu’il fait au Cameroun en prenant autant de mots et de contre-vérités pour réduire Fotso Victor à un père de 146 enfants qui a fait au moins deux monstres qui se battent pour une entreprise fantôme qui ne peut porter exister que sur hautes instructions. Une légende camerounaise est morte petitement, son corps a été abandonné et mal enterré, son héritage bousillé, en blasphémant, il est impossible de ne pas voir que cela n’augure rien de bon pour le Cameroun puisqu’il est acquis que sous le Renouveau, il est possible de njitaper un Patriarche sur hautes instructions en piétinant les valeurs ancestrales africaines et la civilisation tout court qui interdisent la gérontophobie et l’handiphobie.
En se demandant si elle finira broyée sur hautes instructions
Lorsque Fotso Victor meurt seul, abandonné et ruiné par des vers de terre en carrosse, son parti et son pays, pas un instant, il ne songe aux milliards. Comme tout parent, il pense à ses enfants, ceux qui l’ont mangé sans scrupules, ceux qui ont encore besoin de lui et surtout à sa fille handicapée en se demandant si elle finira broyée sur hautes instructions. Mon père ferme les yeux, lâche enfin en plein dialyse en comprenant que le sort est jeté. Le handicap de sa mère est une bénédiction qui lui a appris à ne jamais renoncer et se courber devant l’imposture et l’inculture qui ne pouvaient pas comprendre que ce ne sont les milliards qui ont fait Fotso.
Parce ce je suis handicapée, que je sais combien m’aimait et m’a protégée jusqu’au boit contre l’handiphobie et la prédation camerounaises et contemporaines, j’irai jusqu’au bout au moins pour prouver aux pervertis du Renouveau qu’il est impossible de laisser la vérité sous terre et de commettre l’irréparable sans conséquence.
Disability and truth matter. No justice no peace.