Les leaders d’ONG Marc Ona Essangui et Georges Mpaga, ainsi que Grégory Ngbwa Mintsa, le journaliste Gaston Asseko et le gendarme Jean Poaty ont été remis en liberté lundi dernier, à Libreville, au Gabon, sur ordre du procureur de la République, rapporte le quotidien l’Union paru mardi.
Notre correspondant au Gabon
Les leaders d’ONG Marc Ona Essangui et Georges Mpaga, ainsi que Grégory Ngbwa Mintsa, le journaliste Gaston Asseko et le gendarme Jean Poaty bénéficient d’une liberté provisoire, en attendant la suite de l’instruction de l’affaire pour laquelle ils ont été placés sous mandat de dépôt mercredi dernier.
Leur Avocat, Me Ruphin Nkoulou, évoquant les problèmes de santé de ses clients s’est dit satisfait de leur libération provisoire, espérant, a-t-il dit, que l’ instruction aboutira « à un non lieu ».
On rappelle que ces leaders de la société civile sont soupçonnés de « détention d’un document en vue de sa diffusion dans un but de propagande orale ou écrite en vue de l’incitation à la révolte contre les autorités » du pays.
Le ministre de l’Intérieur André Mba Obame, vendredi dernier, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée à Libreville, avaient déclaré que ces leaders de la société civile gabonaise étaient instrumentalisés par des ONG françaises , notamment, Survie, Sherpa et Transparency France qui veulent déstabiliser le régime en place.