Au Sénégal, la campagne électorale pour le référendum du 20 mars est lancée. Déjà, sur le terrain, le « Oui » et le « NON » livrent un combat sans merci.
À Dakar,
La campagne électorale visant à valider ou non la modification du mandat présidentiel au Sénégal a commencé. Le 20 mars prochain, il s’agira pour les électeurs de choisir entre le « OUI » proposé par le Président Macky Sall pour passer d’un mandat de sept ans à compter de 2019 à un mandat de cinq ans, et le « NON » synonyme de « Monsieur le Président, laissez la Constitution telle qu’elle est ».
Dans la capitale du Rail, Thiès (70 km de Dakar), les sympathisants de Idrissa Seck du parti Rewmi ont entamé leur campagne à travers une marche… Orange avec des convois de véhicules, témoignant de la modestie des moyen. ¨Par contre, les affiches et autres flyers qui garnissent la cité du Rail cache mal les sommes colossales débloquées par le régime en place pour gagner cette élection aux enjeux controversés. En effet, le commun des Sénégalais se demande à quoi sert ce scrutin. Sauf que les résultats de cette élection seront un baromètre quant à la popularité du président Macky Sall et de sa capacité à briguer un second mandat.
Pour Abdoulaye Diop, sympathisant du parti Rewmi, « si Macky Sall obtient plus de « Oui » que de « NON », cela voudra dire que les Sénégalais ont encore confiance en lui. Par contre si le « NON » l’emporte, le chef de l’Etat devra comprendre le langage de son peuple qui ne veut plus de lui. Ce qui serait très défaite cuisant pour quelqu’un qui a fait seulement 3 ans à la tête de l’Etat ».
Pour l’heure, les sympathisants du « OUI » et ceux du « NON » se battent sur le terrain pour convaincre le maximum d’électeurs, en attendant la date historique du 20 mars 2016.