Pour (re)découvrir la culture musicale orientale, une seule adresse : le Hall de la chanson. Interactivité, rigueur et fantaisie sont au programme de ce panorama de la musique arabe, qui de Casablanca à Beyrouth, de Grenade au Caire, de Marseille à Oran déchaîne les passions.
Vous aurez plusieurs (bonnes) raisons de parcourir Le Hall de la chanson, un fond inédit dédié au patrimoine culturel de la chanson et des musiques populaires en France. Pour une vraie ballade musicale, un voyage pédagogique ou une découverte des » cousins de la francophonie « . L’Afrique noire bien sûr mais aussi ces » Orientaux de la chanson » qui vous mettront du baume au coeur ou du bleu à l’âme.
Cinquante extraits musicaux classés par styles vous attendent. » Les Arabos-andalous « , avec la magnifique Nassima, sage-femme et musicienne excellant dans l’art de la nouba ou l’irrésistible version de Bambino par Lili Boniche. » Les Variétés « , ces exilés qui, de Claude François à Dalida en passant par Patrick Bruel, ont gagné l’estime populaire des Français. Dans » Les Classiques « , Warda, qui a réuni dans ses chansons et dans son style Maghreb et Machrek, tradition et modernité, côtoie l’éternelle et mythique Oum Kalsoum. Dans la famille des » Enfants du Raï « , la grand-mère Cheikha Rimitti parraine Faudel, le petit dernier.
Petite géographie musicale
Après un tour chez » Les Traditionnels » (comme le groupe marocain Nass El hiwane ou le Tunisien Ahmed Hamza), » Les Populaires » sourient de toutes leurs dents blanches. Le premier d’entre eux : Amr diab, numéro un de la chanson égyptienne moderne, » sultan » de la jeel (dance orientale) depuis les années 90. Le site propose un parcours musical sans fausse note, porté par une interface impeccable. Et une petite géographie des » Cités musicales » permet d’aller voir ailleurs si Fairouz y est. Cartes postale et musicale de Marseille, d’Oran ou du Caire…
La vraie réussite du Hall de la chanson est de se faire l’écho de cette culture musicale avec précision, clarté et humour (dans les commentaires parlés qui accompagnent chaque page). Un clic s’impose.
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