L’initiative «Green Legacy» fait partie du projet porté par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali de planter 4 milliards d’arbres d’ici à octobre 2019. Abiy Ahmed Ali a encouragé chaque personnes de ce grand pays d’Afrique de l’est qui compte plus de 100 millions d’habitants, à planter au moins 40 arbres chacun d’ici octobre prochain
L’administration du Premier ministre Abiy Ahmed se mobilise depuis des mois pour ce qu’on appelle le projet «Green Legacy», qui visait à planter plus de 200 millions d’arbres en une seule journée. Des chefs religieux, des travailleurs, des hommes d’affaires, des acteurs, des membres des forces de défense éthiopiennes, des hauts fonctionnaires, des étudiants, entre autres, ont participé à la campagne et le pari semble être gagné car le comité de coordination du projet a déclaré que 353 633 660 arbres avaient été plantés dans tout le pays en l’espace de 12 heures hier, lundi 29 juillet 2019.
Au cours des dernières décennies, l’Éthiopie a perdu une grande partie de la couverture forestière du pays en raison de la déforestation. Actuellement, la couverture forestière serait inférieure à 4%. Les organisateurs de la campagne pour un héritage vert et l’administration d’Abiy Ahmed sont fiers de revendiquer le record du monde avec 200 millions d’arbres en une journée, première étape vers l’objectif de 4 milliards d’arbres qui doivent être plantés cette année afin de redonner à ce pays d’Afrique sa couverture forestière passée.
Le record précédent, selon le National Geographic, était d’environ 50 millions d’arbres plantés le 11 juin 2016 en Inde.
353,633,660 Tree Seedlings Planted in 12 Hours. This is in #Ethiopians
Regional Shares of Trees Planted today.#PMOEthiopia #GreenLegacyEthiopia pic.twitter.com/2BkTDtYedC
— Dr.-Ing. Getahun Mekuria (@DrGetahun) July 29, 2019
Des bureaux publics ont été fermés pour permettre aux fonctionnaires de participer à l’exercice. Selon Farm Africa, une organisation impliquée dans la gestion des forêts en Éthiopie, moins de 4% des terres du pays sont maintenant boisées, ce qui représente un net déclin depuis environ 30% à la fin du XIXe siècle.