Les scientifiques ont déclaré que le réchauffement climatique qui se fait de plus en plus grandissant aura plus d’impact sur certains pays que d’autres, dans les dix prochaines années. Parmi les pays cités figure la Tunisie.
Corrélativement à l’accroissement de la température, le niveau de la mer s’élargit d’environ 3,4 mm en moyenne par an. Le réchauffement du climat provoque, en effet, l’effondrement des glaciers et l’agrandissement des océans.
Hormis les risques d’inondations que peut entraîner la montée du niveau de l’océan dans les grandes villes, elle peut aussi avoir de grands impacts néfastes sur l’agriculture. Sans compter que l’intrusion de l’eau de mer qui est salée peut affecter les cultures et faire baisser les rendements.
La Banque Mondiale a annoncé que 24 villes portuaires sont menacées au Moyen-Orient. Les zones côtières qui sont basses au Qatar, en Tunisie, aux Emirats Arabes Unis, au Koweït, en Libye et en Egypte, sont les plus menacées, a-t-elle renchéri.
Au moment où les hommes politiques peinent à trouver une entente sur les conditions de mise en application de l’accord de Paris et où les activistes crient à « l’urgence mondiale », la réalité du terrain prouve que le réchauffement climatique n’est plus une simple théorie au Moyen-Orient, car il fait déjà des ravages.
Ces dernières années, la région s’est vue confrontée à certains évènements climatiques qui ne sont sans doute que des signes annonciateurs de plus grandes perturbations météoriques au cours de la prochaine décennie.