Abdallah Wafy, adjoint du secrétaire général des Nations-Unies en RDC, a indiqué que quelques 200 rebelles rwandais avaient rendu les armes, avant de prévenir qu’une option militaire était envisageable à l’encontre des éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
Le général Wafy a déclaré, mercredi 2 juillet, que malgré les 200 rebelles rwandais qui ont rendu les armes, une intervention militaire à l’encontre des FDLR était envisageable, rapporte Radio Okapi. Une réunion, qui travaille sur un plan d’action qui a pour but de faciliter le processus de désarmement volontaire des FDLR, a lieu actuellement en Angola, à Luanda.
Cette rencontre réunit des représentants de la Communauté des Etats de l’Afrique australe (SADC), de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) et des Nations-Unies, dont le chef de la MONUSCO, Martin Kobler.
Abdallah Wafy rapporte que les parties présentes à la réunion encouragent le désarmement volontaire des rebelles, tout en envisageant l’option militaire. «Nous restons une mission de maintien de la paix. Si nous pouvons obtenir le désarmement de l’ensemble des groupes par des solutions pacifiques, nous n’hésiterons pas à le faire. Cela dit, l’option militaire reste sur la table et ceux qui refuseront de se rendre, au bout du processus, nous allons lancer les opérations militaires », a-t-il affirmé.
Le chef adjoint de la MONUSCO est allé dans ce sens, en expliquant que la priorité était le processus de reddition. « A l’heure où je vous parle, j’ai dans mes camps près de 200 combattants FDLR qui se sont rendus sans qu’on ait tiré un seul coup de feu. J’ai plus de 400 dépendants des FDLR qui se sont rendus. J’ai près de 200 armes qui ont été rendues avec des munitions. Nous sommes sur la bonne voie ».