Les défis d’ordre financier, politique, administratif, sécuritaire, sanitaire et légal, telles sont les contraintes qui pourraient empêcher la tenue du scrutin électoral en 2023. Cette révélation a été faite par Dénis Kadima, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), lors de la présentation, ce jeudi 3 février, de la feuille de route pour les prochaines échéances électorales prévues en 2023.
Le Président de la Commission électorale, a fixé l’opinion sur les contraintes qui pèsent sur le scrutin électoral prévu en 2023. Dans sa communication au cours de la présentation de la feuille de route, Denis Kadima a cité les contraintes d’ordre financier, politique, administratif, sécuritaire, sanitaire légal et financier, parmi les défis qui attendent les prochaines élections.« Cette feuille de route ne peut se matérialiser que si un certain nombre de contraintes sont surmontées. Il s’agit des contraintes d’ordre politico-sécuritaire. Le deuxième groupe de contraintes, c’est les contraintes financières. Il y a des incertitudes au niveau du gouvernement. Il y a des contraintes d’ordre légal. Sur le plan technique, il y a aussi un certain nombre de contraintes », a-t-il déclaré.
En effet, la feuille de route pour les prochaines échéances électorales présente les grandes lignes et les dates clés des scrutins de 2023. Parmi les dates à retenir figurent : Celles de votes combinés du président de la République, des députés nationaux, des députés provinciaux et des conseillers de commune, de secteur et de chefferie, prévus en décembre 2023.
Des défis qui ne découragent pas la CENI
S’agissant de la contrainte d’ordre financier, M. Kadima a déploré le non-respect des engagements des institutions dans l’accompagnement de la centrale électorale. Il est revenu également sur le retard dans le processus de la réforme de la loi électorale. Il a en outre évoqué la crainte de la centrale électorale sur la coordination de l’identification et du recensement de la population. « Il y a un ambitieux programme de mutualisation des opérations d’identification de la population, recensement de la population et de l’habitat qui devra être couplé avec l’enrôlement des électeurs et cela est de nature à retarder le processus électoral déjà soumis aux contraintes du délai constitutionnel… Il y a un grand risque de rater l’objectif ultime si ce travail n’est pas fait avec une bonne coordination des différentes étapes », a-t-il expliqué.
En dépit de ces contraintes, Dénis Kadima a rappelé que la CENI reste engagée à « organiser les élections dans le délai imparti par la Constitution ».