Au moins cinq personnes ont été tuées à l’arme blanche, cette nuit, près de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo. Ce massacre a été attribué aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF).
Un nouveau massacre s’est produit, cette nuit, dans la ville de Beni, à l’est de la République démocratique du Congo. Une attaque meurtrière qui a coûté la vie, selon un bilan encore provisoire, à cinq personnes. Les autorités ont immédiatement attribué ce massacre aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées.
Selon l’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda, « cinq corps tués à la machette et à la hache ont été retrouvés, il y a sept blessés ». Le drame s’est produit à Mavivi, à 5 km au nord de Beni. Les victimes, de retour des champs, ont été attaquées par des membres de l’ADF. Les soldats dépêchés sur les lieux, ont réussi à faire fuir les assaillants.
Ce massacre intervient au lendemain d’une opération ville morte pour dénoncer l’inefficacité de l’armée et des autorités à protéger les habitants de la ville. Depuis le début du mois, Beni est confronté à de multiples attaques. Le 8 mai dernier, sept personnes ont été tuées dans un massacre. Trois jours auparavant, deux Casques bleus de la Mission de l’ONU au Congo ainsi que deux civils ont été tués dans une embuscade.
Une opération de l’armée congolaise et de la Mission de l’ONU au Congo a réussi à rétablir le calme dans la région sans toutefois mettre fin aux massacres de civils. Une opération qui n’a pas duré, car les relations entre la Mission de l’ONU au Congo et les autorités du pays ne sont pas au beau fixe.