En République Démocratique du Congo, la dépouille d’Etienne Tshisekedi, décédé à Bruxelles, est attendue à Kinshasa en fin de semaine, selon les officiels. L’heure est cependant aux tractations pour le retour le retour au pays du corps de l’opposant historique congolais.
En RDC, alors que le gouvernement congolais a annoncé vouloir organiser « des funérailles dignes du Premier ministre » que fut Etienne Tshisekedi au début de la décennie 1990 pendant la période d’ouverture démocratique sous la dictature de Mobutu, les tractations se poursuivent pour son retour au pays. En effet, la dépouille de l’opposant historique congolais, décédé mercredi 1er février 2017 à Bruxelles, est attendue à Kinshasa en fin de semaine.
Des informations font état que la famille de Tshisekedi, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et les autorités discutent actuellement de la façon d’organiser au mieux ces obsèques susceptibles de réunir une foule immense dans la capitale. Et à juste raison. En effet, rentré à Kinshasa au mois de juillet dernier, après deux ans d’absence, Tshisekedi avait été accueilli à l’aéroport par des centaines de milliers de personnes.
Compte tenu du climat politique tendu, notamment du fait de la crise liée au maintien au pouvoir du Président Joseph Kabila, la question du rapatriement du corps de Tshisekedi, mort à Bruxelles à 84 ans, n’a pas encore été tranchée. L’UDPS et le pouvoir disent vouloir éviter que les funérailles donnent lieu à des débordements. Parallèlement, certains membres radicaux du parti refusent aux autorités le droit de pouvoir rendre hommage à leur leader politique.