Sept personnes ont été tuées par des rebelles ougandais, dans le village de Menibo, dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Sept civils, dont quatre hommes, deux femmes et une fillette ont été tués, ce samedi 3 mars 2018 au soir, dans le village de Menibo, dans les périphéries de la cité d’Eringeti, à 55 Kilomètres de Beni, à l’Est de la République Démocratique du Congo. C’est ce qu’a indiqué Anadolu qui cite une source administrative locale et un militant de la société civile.
Un communiqué du Centre d’études pour la promotion de la paix et des droits humains, une ONG locale, qui documente les différentes violences sévissant en province du Nord-Kivu, a indiqué que « les victimes ont été toutes exécutées par armes à feu, à environ 500 mètres de l’agglomération, alors qu’ils revenaient des champs ».
Kakule Muteke Jonas, infirmier de l’hôpital d’Eringeti a indiqué à Anadolu que le bilan est passé de 6 à 7 morts après la remise, dimanche, d’un corps d’une autre victime, un homme, à cette institution sanitaire, précisant que « les corps des sept victimes ne sont pas encore inhumés. Ils sont tous dans la morgue de l’hôpital ». L’infirmier a par ailleurs déploré les énormes difficultés rencontrées par ce centre hospitalier pour la prise en charge de malades et les personnes blessées lors de différentes attaques rebelles.
Dans un communiqué publié le 2 mars, l’Organisation des Nations-Unies a indiqué que les enquêteurs chargés d’examiner trois récentes attaques, ayant visé des Casques bleus en République Démocratique du Congo ont conclu que ces attaques avaient été menées selon un mode opératoire similaire et que toutes les preuves disponibles indiquaient que le groupe armé ADF (Forces démocratiques alliées) en était l’auteur, note Anadolu.