Placé sous mandat de dépôt le mercredi 8 avril, Vital Kamerhe espérait obtenir une mise en liberté provisoire que ses avocats ont réclamée en appel. Le tribunal de grande instance de Kinshasa a rendu sa décision ce jour. Le directeur de Cabinet de félix Tshisekedi poursuit son séjour carcéral.
Vital Kamerhe devra épuiser les 15 jours de détention préventive retenus contre lui après son audition au parquet général de Kinshasa Matete, il y a une semaine. La demande de mise en liberté provisoire introduite par ses avocats a été rejetée par le tribunal de grande instance de Kinshasa, ce mercredi 15 avril 2020. C’est le deuxième camouflet essuyé par le président de l’UNC depuis son interpellation, il y a une semaine. En effet, une première tentative d’obtention d’une mise en liberté provisoire s’est vu opposer un premier refus le 11 avril dernier.
C’est ce qui a poussé les avocats de Vital Kamerhe à interjeter appel devant le tribunal de grande instance de Kinshasa dont la décision a été rendue publique, ce jour.
De lourds soupçons de détournements de deniers publics, dans le cadre du programme des 100 premiers jours du Président Félix Tshisekedi à la tête de la RDC, pèsent contre le directeur de abinet qui a, ès qualité, coordonné les travaux. En attendant la fin de sa détention provisoire au bout de laquelle Vital Kamerhe devra certainement être écouté dans le cadre d’un procès, la justice poursuit ses enquêtes, identifiant de nouvelles personnes à auditionner.
De sources locales, Daniel Shangalume Nkingi, un neveu de Vital Kamerhe, serait en cavale, après avoir refusé de répondre à une convocation du parquet de Matete, lundi dernier. Le vendredi 10 avril, c’était Hamida Shatur, l’épouse de Vital Kamerhe, qui a été auditionnée par la même juridiction et toujours au sujet de la même affaire.
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