Jean-Marc Kabund a été destitué et exclu du parti présidentiel, en République Démocratique du Congo. Il assurait la présidence de la formation politique depuis que Félix Tshisekedi est élu chef de l’Etat, en 2019.
Le divorce est entier et définitif entre l’UDPS et Jean-Marc Kabund. Ce dernier, qui assurait la présidence de la formation politique depuis que Félix Tshisekedi est élu à la magistrature suprême, vient, non seulement d’être destitué, mais il est aussi exclu du parti présidentiel.
« Vu la gravité des manquements mis à sa charge, la commission nationale de discipline prend les sentences suivantes : déchéance de Jean-Marc Kabund, de toutes ses fonctions au sein de l’UDPS Tshisekedi », précise la commission de discipline du parti, reprochant à Kabund de n’avoir pas répondu à ses convocations.
En plus de son comportement de défiance, il est reproché à Jean-Marc Kabund, ex-vice-président de l’Assemblée nationale congolaise, des faits d’escroquerie, des actes de « corruption et d’extorsion dans les nominations aux postes de l’État, violences physiques et verbales sur les combattants ». Ce n’est pas tout puisque le parti l’accuse aussi de supercherie politique.
La goutte d’eau de trop, sans doute objet de ce divorce, « l’agression répétée contre les éléments de la garde Républicaine ». D’ailleurs, la démission de Jean-Marc Kabund intervenait au lendemain d’actes de violences perpétrés par les éléments de la garde Républicaine qui avaient saccagé sa résidence, dans la soirée du 12 janvier.
A l’origine, des policiers commis à sa sécurité ont eu un accrochage avec un élément de la garde Républicaine qui s’opposait à l’interpellation des occupants d’une voiture qui roulait à contresens. Non seulement les policiers lui ont ravi son arme, mais ils l’auraient brutalisé. Non contents, les éléments de la garde Républicaine ont effectué la descente chez Kabund.
