Le chanteur congolais Koffi Olimidé a de nouveau défrayé la chronique en se surnommant Vieux Ebola, rappelant le virus qui fait des ravages en Afrique de l’Ouest. Une allusion qui n’est pas passée et lui a valu une arrestation.
Comme à son habitude Koffi Olomidé provoque la polémique. Le nouveau surnom du célèbre chanteur congolais, Vieux Ebola, a provoqué des remous. Il s’est en effet fait appeler sur des banderoles annonçant son concert « Vieux Ebola », rappelant le virus qui a tué 4 500 personnes en Afrique de l’Ouest, et 49 en République démocratique du Congo (RDC).
Un surnom qui a provoqué son arrestation, mardi dernier, par les forces de l’ordre qui l’avaient alors placé en garde à vue. « Il a été interpellé parce qu’il a mis des banderoles » annonçant le concert de « Vieux Ebola », le surnom que des fans utilisent désormais pour qualifier Koffi Olomidé, a déclaré à l’AFP un de ses proches.
Le directeur de l’information et de la communication de la police a confirmé l’arrestation. « Il est en train d’être verbalisé au commissariat, car il s’est présenté comme (Vieux) Ebola, alors que nous sommes en train de combattre cette épidémie. C’est une immoralité, c’est un contre-message qu’il est en train de diffuser », a martelé le colonel Pierrot Mwana-Mputu. « Ebola, ça signifie la mort. C’est comme si nous ramions à contre-courant des efforts de la communauté internationale » pour vaincre la fièvre hémorragique, a-t-il insisté, soulignant que les banderoles seront enlevées des artères de Kinshasa.
Ce n’est pas la première fois que le chanteur utilise des surnoms qui font controverse. Il s’était fait appeler « Sarkozy », du nom de l’ancien Président français Nicolas Sarkozy, ou encore Benoît XVI, le nom du prédécesseur du pape François. L’Eglise catholique l’avait à l’époque prié de ne plus utiliser le nom du Souverain pontife. Comme à son habitude, Koffi Olomidé ne passe jamais inaperçu, quitte à créer la polémique.