M. Reynders est convaincu que » la démocratie, ce n’est pas seulement organiser des élections, c’est aussi annoncer un résultat correct par rapport aux choix des Congolais.es et puis c’est en tenir compte dans la passation du pouvoir « . Et d’aller plus loin, en précisant sa pensée. » Ce que je dis simplement, c’est qu’il faut que l’on respecte la Constitution et qu’on donne la possibilité aux Congolais.es de choisir leur dirigeant parce que c’est ce qu’ils ont voulu « .
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Pour Didier Reynders, » nous n’avons pas pu organiser d’observation internationale réelle, donc ni de l’UE, ni des Etats-Unis, ni de l’ONU. Il y a un peu d’observation de l’Union africaine, mais il y a surtout eu de l’observation interne de la CENCO, la conférence des évêques. Aujourd’hui, avec des milliers d’observateurs, la CENCO est manifestement déjà capable de donner l’orientation du résultat parce que les écarts sont très importants « .
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Toutefois, le diplomate est d’avis que » si on veut une transition démocratique, il faut garantir un certain nombre d’éléments en termes de sécurité notamment au Président sortant. Jusqu’à une certaine limite, on ne peut pas lui garantir l’impunité « . Alors que les résultats des élections devraient être publiées depuis le 6 janvier 2019, compte tenu du calendrier électoral, la CENI tarde à délivrer le peuple. Aucune date n’est encore retenue pour la publication des résultats du vote qui s’est déroulé le 30 décembre 2018.