L’enlèvement du président de la Fondation Moïse Katumbi, en République démocratique du Congo (RDC), Daddy Masamuna, est imputé du chef de l’Etat Joseph Kabila.
En République démocratique du Congo (RDC), Daddy Masamuna, président de la Fondation Moïse Katumbi, a fait une réapparition 24 heures après avoir été enlevé par des inconnus dans le centre de la capitale de ce pays d’Afrique centrale, Kinshasa.
Selon RFI, M. Masamuna déclare avoir été enlevé ce vendredi 26 octobre au matin à hauteur du stade des Martyrs, dans la capitale Kinshasa, puis séquestré dans une maison difficile à identifier. Drogué, il aurait été libéré du côté ouest de la capitale, sur la route venant de la province du Kongo Central.
« J’ai été cagoulé par ses ravisseurs qui m’ont conduit vers une destination inconnue », explique Daddy Masamuna. Interrogé toute la journée, puis aux petites heures du matin sur son rôle au sein des organisations proches de l’opposant Moïse Katumbi, il aurait perdu connaissance après avoir ingurgité un verre d’eau servi par ses ravisseurs, relève RFI.
« Au réveil, je me suis retrouvé libre à Mitendi, au fin fond de Kinshasa, sur la route du Kongo Central », explique Daddy Masamuna. Selon lui, les ravisseurs appartiendraient aux services spéciaux de la police nationale. En clair la main invisible du chef de l’Etat, Joseph Kabila.
Le chef de la police de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, joint par RFI, a rejeté toutes les accusations formulées contre ses hommes, soulignant que Daddy Masamuna invente des prétextes pour bénéficier d’un exil à l’étranger.