Assassiné le 17 janvier 1961, près d’Élisabethville au Katanga, à 35 ans, Patrice Lumumba, homme d’État congolais, est considéré en République Démocratique du Congo comme le premier « héros national » du pays post-indépendance. Le rapatriement des restes de son corps dans son pays serait imminent, selon le site internet.
Transporté dans plusieurs lieux de détention, Patrice Lumumba et deux de ses partisans, Maurice Mpolo et Joseph Okito, seront assassinés en janvier 1961. Mais, son corps n’a jamais été retrouvé et les circonstances exactes et le lieu d’exécution de sa mort n’ont jamais été entièrement élucidées et font toujours débat. Le rapport de la commission d’enquête du parlement belge de 2001 avait conclu à la « responsabilité morale » de la Belgique dans l’assassinat.
En juillet 2020, un tribunal belge a décidé qu’une dent prélevée sur le cadavre de Patrice Lumumba devait être donnée à sa fille Juliana, qui avait écrit une lettre au roi de Belgique pour demander sa restitution. Selon le site internet 24sur24.cd, les préparatifs sont déjà en phase finale au niveau de la présidence de la République Démocratique du Congo. Les états de besoin introduits arrêtent un budget global qui s’élèverait à 12 millions de dollars (6,7 milliards FCFA).
Ce budget, selon les sources sus évoquées, inclurait, dans un premier temps, le rapatriement proprement dit et l’aménagement de la sépulture à l’échangeur de Limete (une tour en béton armé de 210 mètres de hauteur située à Kinshasa, dans la commune de Limete, ndlr), les cérémonies funéraires nationales restant à organiser, notamment avec la présence de plusieurs chefs d’État.
Au niveau du gouvernement de la République Démocratique du Congo où le dossier est arrivé, il s’observerait quelques réticences pour autoriser le décaissement des fonds, surtout que ce « marché » de rapatriement aurait été attribué à un « indépendant ».