En RDC, la marche de l’opposition prévue ce jeudi à Kinshasa a été autorisée par les autorités. Elle a toutefois lieu en l’absence du nouvel homme de l’opposition, Moïse Katumbi en l’occurrence, en Afrique du Sud près avoir été brutalisé par les forces de sécurité congolaises.
Ça craint en RDC ! C’est le moins que l’on puisse dire. En ce sens que l’opposition a décidé de marcher, ce jeudi 26 mai 2016, dans un contexte assez particulier. En effet, le président Joseph Kabila, que la Constitution de ce pays d’Afrique Centrale interdit de briguer un autre mandat présidentiel, fait des pieds et des mains pour rester au pouvoir. Quitte à refuser d’organiser des élection à date échue, notamment fin décembre 2016 ou même à casser de l’opposant.
Et justement, c’est dans sa logique de Joseph Kabila de casser de l’opposant que l’opposant Moïse Katumbi a été agressé. Le patron du Tout Puissant Mazembe semble faire les frais de sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Et c’est un traitement infligé par les forces de sécurité rd-congolaises qui ont abouti à l’évacuation de Moïse Katumbi en Afrique du Sud où il doit être soigné.
Donc cette marche de l’opposition a lieu en l’absence de Moïse Katumbi. Si l’on sait que dans le Nord-Kivu, le gouverneur Julien Paluku a interdit toute manifestation dans toute la province, l’on peut craindre le pire. D’autant que cette mesure ne sera pas observée, prévient, Me Willy Mapenzi, le conseiller juridique et porte-parole provincial de la Coalition des congolais pour la Transition (CCT).