Les combats ont repris ce vendredi très tôt entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Selon le porte-parole militaire des rebelles, Vianney Kazarama, les combats se déroulaient à Kamahoro, à environ 25 kilomètres au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu frontalière du Rwanda.
La RDC a encore renoué avec la violence. En effet, des combats ont repris ce vendredi très tôt entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Ces accrochages sont intervenus quatre jours après la suspension des pourparlers de paix entre les deux parties. Les combats se sont déroulés à Kamahoro, à environ 25 kilomètres au nord de Goma, dans la province du Nord-Kivu frontalière du Rwanda.
Selon certaines informations, c’est le M23 qui aurait attaqué l’armée à Kanyamahoro aux alentours de 4 heures du matin. Les deux camps s’accusent mutuellement d’avoir été attaqué. « Ils nous ont attaqué », a déclaré à l’AFP le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, porte-parole de l’armée au Nord-Kivu. Accusations que réfute les rebelles du M23 qui pointent du doigt les soldats de l’armée régulière. « Les Forces armées de la RDC ont attaqué nos positions à 4 heures, dans la zone de Kanyamahoro-Kibumba », a soutenu le porte-parole militaire des rebelles, Vianney Kazarama. Selon une source de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco), le M23 a attaqué les Forces armées de la RDC a Kanyamahoro, à 4 heures.
Pour l’heure, les combats se poursuivent avec l’armée qui riposte comme elle le peut à l’arme lourde. Pendant ce temps, les populations du Nord-Kivu ont commencé à faire leurs valises pour fuir vers le Rwanda voisin.