Depuis jeudi dernier, les combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 ont repris. Plusieurs obus ont été lancés par la rébellion sur Goma, ville stratégique du nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Ce qui a occasionné quatre morts et des dizaines d’autres blessées.
Ces attaques ont amené les casques bleus à prendre position, après avoir déclaré la guerre au M23. Martin Kobler, le chef de la Monusco, a ordonné à ses hommes de mener toutes les actions nécessaires pour protéger la population de Goma. Et samedi, trois casques bleus ont été blessés par des obus tirés à partir des positions du M23. Ces projectiles sont tombés près des positions de la mission des Nations-Unies pour le Congo (Monusco), près de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo. Ce qui a pour effet d’énerver les populations qui sont convaincus de la léthargie des casques bleus.
Raison pour laquelle les populations auraient été tenté de pénétrer de force dans le camp des casques bleus uruguayens. Ces derniers, débordés, auraient ouvert le feu sur la foule, causant 2 morts et quatre autres blessés. La tension est donc vive. Ce qui a poussé la mission de l’ONU en République démocratique du Congo à demander une enquête sur la mort de deux manifestants dans la ville de Goma. Le responsable de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation en RDC, Martin Kobler, a déploré la mort des deux manifestants lors des évènements de la journée du samedi 24 août à Goma. Toutefois, il espère que l’enquête menée conjointement par la Monusco et la police de la RDC, permettra de situer les responsabilités.
La tension était encore perceptible ce dimanche, avec des témoins qui continuent d’accuser les casques bleus uruguayens d’être responsables de ces deux morts.