RDC : le parti de Moïse Katumbi s’insurge contre la perquisition de la ferme Futuka


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Moïse Katumbi, opposant rd-congolais
Moïse Katumbi, opposant rd-congolais

En RDC, la perquisition opérée, samedi dernier, par l’armée sur la ferme Futuka, propriété de l’opposant Moïse Katumbi, continue de faire des vagues. Ce lundi, la coordination provinciale du parti présidé par l’homme d’affaires est montée au créneau pour dénoncer l’acte.

Lundi 28 avril 2025, deux jours après la perquisition militaire à la ferme Futuka, située à une trentaine de kilomètres de Lubumbashi (territoire de Kipushi, Haut-Katanga), Ensemble pour la République, le parti de l’opposant Moïse Katumbi, a réagi. Dans un communiqué rendu public, La coordination provinciale du parti de l’opposant a vivement dénoncé cette perquisition. « La ferme Futuka, propriété privée de notre président Moïse Katumbi, a été l’objet d’une perquisition irrégulière, menée avec violence et sans respect des règles en la matière. Déjà, à la veille de cette perquisition, une impressionnante présence militaire avait été enregistrée dans l’enclos de ladite ferme, rendant impossible le déroulement normal des activités », fait observer Patrick Kyanda, coordonnateur provincial d’Ensemble pour la République au Haut-Katanga.

Le pays « a besoin d’union et de solidarité entre toutes ses filles et tous ses fils »

Pour le responsable du parti de Moïse Katumbi, le temps n’est pas propice pour poser des actes de nature à aggraver les clivages entre Congolais. Bien au contraire ! « En ce moment critique, où notre cher pays, en équilibre sécuritaire très instable et plus que jamais sur le fil du rasoir, a besoin d’union et de solidarité entre toutes ses filles et tous ses fils, Ensemble pour la République exige l’arrêt immédiat et définitif de ces provocations délibérées, qui violent intentionnellement les prescrits de l’article 34 de notre Constitution et ne font qu’attiser les divisions dans le pays », poursuit le communiqué.

Cette prise de position intervient après les protestations exprimées par deux organisations de défense des droits humains, Justicia Asbl et l’Institut de recherche en droits humains (IRDH), qui ont également dénoncé la perquisition comme un acte d’intimidation.

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Par Serge Ouitona, historien, journaliste et spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne.
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